par
Quand on commence à faire les calculs de son budget voyage, on a bien envie de sauter la dépense de l’assurance voyage. Seulement, il faut savoir que cela peut revenir bien plus cher de ne pas opter pour une assurance en cas de pépin. Je vous parle de l’assurance rapatriement, c’est-à-dire, l’assurance qui permet de rentrer chez soi ou d’être transféré dans un hôpital apte à une prise en charge de qualité et adapté. Je vous partage mes conseils avant d’opter pour votre assurance.
Savoir la qualité de la prise en charge des hôpitaux
On peut se dire que – au pire – on trouvera une solution sur place en cas de problème de santé bénins ou graves. Il faut savoir que dans les pays en développement ou pauvres, il n’est pas facile d’avoir :
- une prise en charge de qualité par des médecins et des spécialistes : il y a tout simplement pas le personnel nécessaire qui serait compétents pour vous soigner. À défaut, vous aurez le spécialiste le plus proche qui vous aidera… Mais cela ne vaudra pas une prise en charge de qualité pour votre santé.
- de la disponibilité pour votre prise en charge : certains hôpitaux sont remplis, il vous faudra attendre des heures, voir des jours pour que vous – en tant qu’étranger – soyez pris en charge.

Je me souviendrai du dentiste d’urgence au Paraguay. Allongée sur le fauteuil, j’avais des douleurs intenses au niveau des gencives, juste de l’autre côté, j’entendais le poulailler… Le monsieur ne semble pas spécialement porté sur l’hygiène dans son cabinet… Si j’avais su, j’aurais franchi une ou deux frontières pour me faire soigner en Argentine ou au Chili où les médecins sont plus compétents.
Dans notre cas, c’est Tim qui a failli rentrer via le biais du rapatriement. En Bolivie, Tim avait une pneumonie. Il a toussé pendant plus d’un mois (mais vraiment, dès qu’il respirait un peu fort, il toussait), avec des pics de fièvre, etc. C’est juste impossible de continuer à voyager normalement pendant ce temps-là. Cela demande beaucoup de repos, un minimum de confort et de soins médicaux. Malgré ces différents traitements, il a mis beaucoup de temps à guérir. Nous savions que nous allions encore voyager un moment (+ de 8 mois) mais si notre départ avait été proche (quelques jours), il serait rentré pour obtenir les soins adaptés.
Connaître les frais de santé du pays
Que l’on voyage dans un pays riche ou en développement, les frais de santé sont très rarement pris en charge par le gouvernement. Encore moins, si vous êtes étrangers. Donc cela revient à payer tous ses frais de sa poche : location de la chambre (à partager ou non), traitement médical (anesthésie, prise de sang, médicaments…), soins du personnel (sous surveillance, infirmière d’une clinique privée dédiée à vos soins…) et même les soins pour la suite du traitement. Nous étions étonnés du coût des médicaments en Argentine par exemple. Même si nous avions emmené la base, nous avions besoin de médicaments bien spécifique pour faciliter la guérison d’une toux très forte.
Il y a aussi les frais liés à l’organisation du reste de son séjour qui seront parfois non remboursables.

Comparer les prises en charge
Pour comparer les prises en charge par les différentes assurances, assurez-vous :
- D’identifier les différentes causes de rapatriement : est-ce que si je suis atteint(e) de la covid-19, je pourrais rentrer chez moi au frais de mon assurance rapatriement ? Comment dois-je activer mon assistance rapatriement ?
- Des tarifs par personne et de la prise en charge pour une famille : certaines assurances proposent un prix dégressif, si vous êtes plusieurs à opter pour l’annulation d’un voyage pour rapatriement par exemple.
- Pratiquez-vous des sports considérés comme dangereux ? Il est important de savoir que certains sports étant considérés comme dangereux, les assurances ne prennent pas en charge les frais d’hospitalisation.
- Des pays pris en charge : il est toujours bon de bien veiller que le pays ou les pays visités soient bien pris en charge par votre assurance santé de rapatriement.