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Nous avons adoré visiter Otavalo, cette petite ville andine. Non seulement pour sa richesse culturelle, mais aussi pour ses contrastes temporels et ses habitants qui, bien que très discrets, sont fiers de leur héritage. Nous avions prévu de découvrir le marché artisanal, je dois avouer que je trépignais d’impatience depuis plusieurs semaines à l’idée de voir ce fameux marché. Nous voulions faire de petites emplettes pour offrir des cadeaux à la famille et… je voulais aussi m’acheter de petits souvenirs. Voilà, c’est dit. Il existe plusieurs types de marché à Otavalo et différentes spécialités d’artisanats dans la région. Qu’est-ce qu’on peut acheter au Marché d’Otavalo ? Quel jour se rendre au marché artisanal ? Étant (presque) experte sur la question, je voulais vous partager plusieurs petites astuces et nos idées de balades autour de cette bourgade des Andes. Mettez une veste bien chaude, on vous emmène dans la cordillère des Andes en Équateur.
Otavalo, village animé de la cordillère des Andes
Située à 90 km (2h de bus) au nord de Quito, la capitale, la ville est traversée par la route principale menant vers le nord du pays jusqu’à la frontière colombienne. Otavalo accueille tous les jours les habitants du coin pour y faire leurs achats de première nécessité, mais aussi des produits que l’on retrouve difficilement à la campagne. De ce fait, la ville est une superposition de petites échoppes partant dans tous les sens avec un marché extérieur journalier et un énorme hall accueillant des commerçants.
Ce que je retiens également d’Otavalo : ses habitant(e)s !
Je suis une fan des vêtements traditionnels portés par les Otavaleñas (le gentilé des habitantes) de la région. Leurs blouses blanches ornées de broderies florales sont juste magnifiques et certaines d’entre elles, portent avec beaucoup d’élégance un chapeau ou un foulard. Je me revois décrypter chacune des pièces qu’elles portaient et les variantes de leurs vêtements.

Je suis restée en admiration face aux touches féminines et aux petits détails de leurs tenues. Elles ont de superbes cheveux longs et épais, leurs tresses sont parfaites, leurs tissus enroulés autour des cheveux sont assortis avec leurs vêtements, leurs boucles d’oreilles sont clinquantes, leurs colliers en perles multirangs et leurs bracelets en perle rouge et dorée habillent très élégamment leurs cous et leurs bras. Rien ne semble être laissé au hasard. Je les trouve tellement coquettes !

Les hommes quant à eux portent un chapeau type Fedora, un poncho et un pantalon en tissu clair, cela dépend de quel village ils sont originaires. Tout est une question de provenance et d’appartenance géographique. Un homme porte un poncho bleu, car il vient d’Otavalo, un autre un poncho rouge parce qu’il vient du village voisin et ainsi de suite. Otavalo, c’est aussi la mixité sociale. C’est un point de rencontre où grouillent des Équatoriens de toute la région. C’était inattendu, cela m’a énormément plu. On peut observer les nouvelles générations moins conservatrices, qui préfèrent des vêtements plus confortables et moins coûteux que ceux que leurs parents portent. Il y a aussi ceux qui mélangent les styles entre les vêtements traditionnels et habits « modernes ».


C’est une petite ville où nous nous sommes bien sentis, ni trop grande, ni trop petite, comme on les aime. Elle est animée toute la journée jusqu’en soirée, ce qui n’est pas forcément le cas dans beaucoup de villes équatoriennes.
Nous avons adoré nous perdre dans le centre-ville au petit matin et voir la ville se réveiller petit à petit
Les rues commerçantes, les trottoirs larges, les belles places principales, invitent les visiteurs à flâner dans la ville. Dès la nuit tombée, de petits stands de restauration s’installent sur la « Plaza de los Ponchos ». Nous vous conseillons de ne pas trop tarder pour y trouver une place assise et manger l’une des spécialités culinaires de la région. La musique, le brouhaha continuel et l’ambiance décontractée nous ont beaucoup séduits.
Le marché aux 1001 ponchos
C’est l’un des principaux attraits touristiques de la ville. Ce marché a lieu tous les jours de la semaine de 9h00 à 16h (tout dépend l’influence). Inutile de s’y rendre trop tôt, car les stands tardent parfois à s’installer. Le samedi, le marché est plus vivant, beaucoup plus grand, car d’autres stands s’ajoutent autour de la place et sur les rues adjacentes. Les marchands qui viennent le samedi ne proposent pas toujours tous (et loin de là) des produits locaux. Du bonnet « Nike » au sweatshirt écrit « I’m so girly ! » en passant par le balai-brosse et autres objets du quotidien, on retrouve toute sorte de babioles.
Du lundi au vendredi, le marché reste identique à l’exception de quelques stands qui s’absentent ou changent de place. Ils sont tous situés sur la Plaza de los Ponchos. Clairement en semaine, le marché est bien plus calme, on peut prendre le temps de regarder les objets et il est plus facile de négocier avec les marchands (qui n’hésitent pas à gonfler les prix pour les touristes, c’est le jeu).
Qu’est-ce qu’on peut acheter au Marché artisanal d’Otavalo ? Ce sont essentiellement des produits textiles, mais il y a également de l’artisanat en bois, en cuir et en argile provenant notamment des artistes des villages voisins d’Otavalo. On peut acheter des hamacs, des sacs à main, des marque-pages, des pulls en laine, des nappes de table, des housses d’oreillers ou encore des ponchos bien évidemment !
Ce que nous n’avons pas aimé du marché :
Même s’il est l’un des incontournables des guides de voyage, ce marché n’a pas été un gros coup de cœur pour nous. Bien évidemment, c’est notre point de vue personnel !
- Presque tous les stands offrent des produits identiques
Une fois que l’on voit trois ou quatre stands, on a quasiment vu tous les produits du marché. Les articles sont peu diversifiés, je pense notamment aux pochettes, aux porte-monnaie en tissus et les ponchos qui sont pareils. C’est-à-dire que deux vendeurs face à face vont vendre (presque) les mêmes ponchos.
- Des produits aux origines douteuses
Parmi les produits artisanaux d’origine équatorienne se glissent des produits made in China, made in Bolivia ou made in Peru ! Du coup, si on pense venir voir un marché 100% « authentique » d’Équateur, c’est raté. Ce n’est pas un marché composé exclusivement d’artisans qui vendent le fruit de leur travail ou celui d’un ami. Malgré tout, on peut quand même trouver quelques produits faits main ou a minima originaire d’Équateur.
- Plus un marché touristique qu’autre chose
J’ai lu à plusieurs reprises que c’était un marché touristique. Bien que prévenue, j’ai été surprise de voir à quel point c’était un gros business surtout destiné aux touristes (Équatoriens et étrangers). Le principe d’un marché pour moi, c’est de pouvoir se mélanger avec les locaux et les touristes. Ce n’était pas le cas.
- Des prix pas forcément plus intéressants que les boutiques
Nous étions intéressés par un article précis que nous avions repéré au marché, puis nous l’avons vu dans l’une des boutiques du centre. Le tarif était 3 fois moins cher pour le même objet en boutique… Je n’en fais pas une généralité bien évidemment, mais nous l’avons constaté pour plusieurs produits. Il ne faut pas penser « marché = bonne affaire » à tous les coups.
- Un petit marché « artisanal »
Du lundi au vendredi, le marché se compose de plusieurs allées qui se comptent sur les doigts d’une main. Étant donné que les revendeurs (pour la plupart) proposent des objets similaires, nous étions rapidement lassés. En moins d’une heure, c’était réglé. Si vous avez déjà fait un tour au marché de Pisac au Pérou, celui d’Otavalo est bien plus petit.
Je ne dis pas que le marché était nul, je pense que je ne m’attendais pas à ça. J’ai peut-être un peu surestimé ce que j’allais y retrouver !
Les côtés positifs du marché
- Un aperçu de produits réalisés dans les Andes
On peut trouver des produits d’origine bolivienne ou péruvienne au marché d’Otavalo en Équateur. Si vous n’êtes pas encore allé dans ces pays, ça peut vous donner un aperçu des produits andins. Tout ça pour vous dire qu’au Marché d’Otavalo, on trouve un petit (vraiment petit) échantillon de ce que l’on trouvait dans les pays voisins. C’est aussi le moment pour admirer le résultat du travail de l’artisanat des Otavaleños (ben oui quand même !).
- Une balade agréable en week-end
Si vous décidez d’y aller en week-end et plus particulièrement le samedi, le marché grouille d’habitants du coin qui font leurs achats sur les stands autour du marché. L’ambiance est donc très sympa, le marché s’agrandit vraiment et est bien plus vivant.
Le marché aux animaux

À environ 1km de la Plaza de los Ponchos se situe le marché aux animaux. Il a lieu tous les samedis de 6h à 12h. On aperçoit un terrain vague avec quelques enclos, les vendeurs pressés se déplacent comme ils peuvent avec leurs animaux, ils s’immiscent entre les passants jusqu’à ce qu’ils trouvent un lieu de vente stratégique en amont ou dans le marché. Une fois qu’on entre dans le marché, les détaillants forment un couloir, ils nous accueillent avec leurs plus beaux coqs, leurs poulets ou encore leurs porcelets qui n’ont que quelques semaines. A priori, on n’achètera rien dans ce marché, à moins que nous ayons la soudaine envie de voyager avec un poussin ou un mouton comme animal de compagnie pendant le voyage.

La majorité des vendeurs ne crient pas les prix ou leurs marchandises, il faut demander combien ça vaut et ensuite négocier ou troquer avec lui. Nous marchons librement entre les étals, nous penchons nos têtes dans les paniers et les petits enclos en forme de cercle pour voir les « cuys ». Les cuys sont des cochons d’Inde. Ils ne sont pas élevés pour devenir des animaux de compagnie, mais plutôt pour servir de repas. Un met populaire (mais assez cher) dans les Andes de l’Équateur et du Pérou.


Quelques stands s’installent pour vendre des produits alimentaires pour les animaux, des objets pour l’élevage et des vêtements de toutes sortes. Au bout d’une trentaine de minutes, on déguerpit. L’ambiance est sympa, ça vaut le coup de voir le marché si on est déjà sur place, cependant, il n’y a pas de quoi y rester toute la matinée.
Le marché municipal « 24 de Mayo »
Comme la plupart des villes de tailles moyennes en Équateur, Otavalo est doté d’un marché intérieur. Celui-ci a été retapé récemment (2017), il est grand et propre. On retrouve le « patio de Comida », c’est-à-dire, le lieu qui regroupe les stands qui offrent un service de restauration. Notre spot fétiche pour prendre un petit-déjeuner ou un déjeuner gouteux et à un bon prix. On retrouve des stands de fringues, mais surtout des commerçants qui vendent des fruits, des légumes et de la viande. Le marché couvert est ouvert tous les jours, de 6h à 22h. C’est l’endroit idéal pour manger local et connaître les saveurs de la région. Le petit plus du marché, selon moi, ce sont les femmes qui tiennent une échoppe de vêtements traditionnels.


Un peu bavarde, la dame accepte de nous expliquer un peu plus en détail son travail. Un ensemble comprenant la jupe, le bandeau et la blouse blanche prend des semaines à réaliser. Selon la complexité, le nombre et la taille des dessins brodés, les prix oscillent entre 100 à 150$. Par ailleurs, la plupart des artisans ont une spécialité. La sienne, ce sont les broderies sur les chemises. Les ceintures proviennent d’un parent d’un village voisin.
La Lagune Cuicocha, petite sœur de la lagune Quilotoa

Nous n’étions pas en très grande forme à Otavalo, du coup, on a choisi l’une des activités qui ne demandait pas d’efforts trop intenses et un endroit facilement accessible. Au regard, des possibilités d’excursions aux alentours d’Otavalo et de nos préférences, nous nous sommes dirigés vers la lagune Cuicocha (3 068 mètres d’altitude).
Une fois arrivés, nous avons décidé de ne pas faire le tour de la lagune, ça peut vite devenir un peu ennuyant de marcher autour d’un lac pendant 4-5 heures. En plus, il y avait quand même un peu de dénivelés et nous n’étions vraiment pas très motivés ce jour-là. On a décidé de bouder un peu cette activité (les gros flemmards pour une fois).

On veut quand même se dégourdir un peu les jambes alors, on commence à marcher sur une partie du sentier autour de la lagune pour rejoindre la route plus loin. On prend un peu plus de hauteur dans l’idée d’avoir une vue plus sympa sur la lagune. C’est sympa, mais il est vrai que si on était plus à bloc pour marcher davantage, la vue nous récompenserait de nos efforts. La lagune mesure jusqu’à 3 200 mètres de longueur et 2 300 mètres de largeur, un petit bijou des Andes équatoriennes.
Quelles sont les activités possibles sur place ?
L’accès à la lagune est gratuit.
- Pour ceux qui sont motivés
La meilleure option serait de marcher sur la moitié du sentier pour ensuite faire demi-tour afin d’être un peu en hauteur par rapport à la lagune.
- Pour ceux qui sont très motivés et veulent faire du sport 🙂
On peut envisager de marcher pendant 4-5 heures pour parcourir 14km autour de la lagune.
- Pour ceux qui n’ont pas très envie de marcher
L’idéal est de ne pas oublier de prendre un pique-nique (on sait de quoi on parle) et se poser au bord de la lagune. Ce qui doit être très sympa en théorie (le vent peut souffler très fort). Je considère ça comme une activité à part entière ! Il n’y a pas d’offre de restauration sur place, il y a uniquement des boutiques de souvenir, le sandwich fait maison est de mise.
On peut ensuite se diriger vers le Centre d’interprétation de la réserve écologique Cotacachi Cayapas situé à 200 mètres de la lagune. Des maquettes, des textes et des vidéos expliquent comment s’est formée la lagune Cuicocha. On retrouve aussi des informations concernant la faune et la flore de cette réserve, le tout bien documenté, dans un espace assez agréable.
- Pour ceux qui se sentent d’humeur marine
On peut faire un tour en bateau sur la lagune au départ de l’Hosteria Cuicocha. Le tour dure une vingtaine de minutes et coûte 3.50$.
Comment aller à la lagune Cuicocha depuis Otavalo ?
Pour vous rendre à la lagune de façon autonome, il y a deux options :
– Prendre un bus en direction du village d’Intag depuis la gare routière d’Otavalo. Il y a peu de bus dans la journée. Nous avions pris celui de 10h30. Seules deux compagnies desservent le village d’Intag qui se trouve un peu plus loin que la lagune. Le coût du ticket est de 0.50$. Dans l’après-midi, il y a le bus de 14h30 et de 15h30. En entrant dans le bus, il faut signaler au chauffeur que l’on descend pour la lagune Cuicocha. Il faut ensuite marcher une trentaine de minutes pour arriver jusqu’à la lagune.
– Prendre un bus qui a pour direction le village de Cotacachi (aussi écrit Qotacachi) pour s’arrêter à Quiroga. Les départs sont très fréquents puisque des bus partent toutes les 10-15 min depuis la gare routière d’Otavalo. Ensuite, il faut prendre une camionnette (entre 5-10$) pour arriver jusqu’au pied de la lagune. On peut ensuite demander à ce même chauffeur de venir plus tard dans la journée pour faire le même trajet dans le sens retour.
Au retour, on décide de faire du stop pour nous déposer au village de Cotacachi où l’artisanat est essentiellement centré sur le travail du cuir !
Cotacachi là où les artistes équatoriens du cuir vendent leurs œuvres
C’est par un heureux hasard (laissons croire à Tim que c’était une pure coïncidence) que nous nous arrêtons dans le petit village de Cotacachi au retour de la laguna Cuicocha. Nous arrivons avant le déjeuner, il nous reste une grosse demi-heure avant que toutes les boutiques ferment pour le déjeuner. La rue commerçante est pleine de boutiques proposant des articles réalisés à partir de cuir. La qualité est au rendez-vous ! Des sacs à main, des vestes, des bottes, des sacoches, des porte-monnaie, c’est presque mission impossible de repartir sans acheter le moindre objet tellement ils sont coquets et bon marché.
Au bout de la rue principale se trouve un marché artisanal du même type que celui d’Otavalo, avec plus de produits en cuir pour le coup.
Je vous conseille de vous rendre un samedi à Otavalo, même si les produits artisanaux ne sont pas significativement beaucoup plus nombreux, vous retrouverez l’ambiance d’un marché et vous aurez l’opportunité de faire un saut au marché des animaux situé à 1km de la Plaza de los Ponchos. Je pense que pour profiter pleinement de la laguna Cuicocha il faut prévoir une journée. Vous pourrez ainsi randonner pour monter sur les cimes autour de la lagune et ainsi obtenir un excellent point de vue en profiter pour pique-niquer et faire de jolies photos.
Combien de temps faut-il prévoir à Otavalo ?
Cela dépend bien évidemment de vos centres d’intérêt et du temps que vous disposez. Si vous comptez rester uniquement sur Otavalo, c’est-à-dire visiter la ville, voir chacun des marchés et prendre son temps pour faire les boutiques, 1 journée suffit. D’ailleurs, il y a des touristes qui font l’aller et le retour dans la journée depuis Quito.
Si on a envie de prévoir une ou deux sorties en dehors d’Otavalo et de flâner dans les rues de la ville, on peut y rester 2 voire 3 nuits.
On peut passer la journée au Lac San Pablo en passant par les points de vue « Mira Lago » et « El Lechero ». On peut aussi se rendre à la Cascade de Peguche située à quelques kilomètres d’Otavalo, soit en bus ou en taxi. Et bien d’autres randonnées et ascensions sont accessibles depuis des villages situés autour d’Otavalo : le volcan Cayambe (5 790 m d’altitude), le volcan Imbabura (4 620 m d’altitude), le mont Fuya Fuya ou encore le volcan Catacachi (4 939 m d’altitude).On ne risque pas de s’ennuyer à Otavalo.
Comment aller à Otavalo ?
- Depuis Quito : rendez-vous au Terminal Nord de la capitale « Terminal Carcelén », toutes les 15-25 minutes des bus partent en direction d’Otavalo. Le trajet dure 2 heures et revient à 2,5$.
- Depuis la Colombie : vous passerez la frontière depuis Ipiales pour ensuite vous rendre jusqu’à Tulcan en bus ou en camionnette. Cela prend une vingtaine de minutes pour 1$. De là des bus partent régulièrement en direction d’Otavalo (prévoir 4$).
Comment se rendre en Colombie depuis Otavalo ?
Retrouvez notre article « Passage de frontière entre l’Équateur et la Colombie ». Nous vous expliquons étape par étape les transports et démarches à suivre.
Quel logement choisir à Otavalo ?
Il y a de nombreux logements à Otavalo. Pour tous les budgets et tous les voyageurs. Cela dit, en arrivant le week-end, on nous a plusieurs fois indiqué que toutes les chambres étaient prises. Pensez à réserver si vous ne voulez pas trop galérer.
Voir les hébergements
Où manger ?
Nous avons mangé au marché municipal 24 mayo et sur la place de los Ponchos en soirée sur un petit stand de « street-food ». Nous n’avons pas d’adresse spécifique à vous recommander hormis ces deux spots parfaits pour rencontrer du monde 🙂
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Coucou,
Merci pour le partage ! Les photos sont magnifiques, ça donne vraiment envie de prendre le large. Perso, j’aimerais bien voyager et découvrir de nouvelles cultures. Comme vous voyagez beaucoup, est-ce que vous me conseillerez de partir en vadrouille seule ? Selon vous, est-ce que c’est mieux de partir en groupe ? Merci d’avance pour vos conseils !
Bonjour Cécile,
Cela est difficile de répondre à ta question puisque nous avons tendance à voyager en couple. Néanmoins, sache que des voyageuses qui partent en terres latines sont nombreuses ! Si tu comptes voyager en sac à dos, on te conseille de te rendre dans des auberges de jeunesse où tu pourras y faire des rencontres et trouver des compagnons de voyage. Je te conseille de rejoindre des groupes facebook du type « Voyage en solo …. », tu pourras y lire des tonnes de recommandations et conseils selon la destination que tu as choisi.
N’étant pas adepte aux voyages en groupe, nous serons mal placés pour te conseiller ce type de voyage. Voyager en groupe, c’est se plier à un planning, être en groupe la plupart du temps, rester entre étrangers, ne pas faire les visites que TOI tu as envie de faire etc… En gros, tu es moins libre 🙂
Bonjour,
Mon fils est marié à une Équatorienne. Nous nous sommes rendus en Equateur dans sa famille à Quito où je suis restée deux mois. C’était fin 2016.
Nous sommes allés à Otavalo.
J’ai adoré.
Le marché est extraordinaire, les habitants en costumes traditionnels sont typiques.
J’ai trouvé les produits très bon marché et extrêmement variés. Contrairement à vous, je n’ai pas vu deux stands avec des produits identiques. Du coup il y a un choix extraordinaire de pulls, ponchos, couvertures, écharpes en alpaga à des prix très bas. Je ne savais plus où donner de la tête tellement il y avait de produits différents sur ce marché.
C’etait en décembre et une immense crèche grandeur nature était installée sur la grande place de la ville.
Ce qui fait que l’on sent bien le mélange intime de deux civilisations : hispanique catholique et indienne. Bien que l’on sente l’influence énorme des USA. Etonnant.
Au niveau touristique, nous étions les seuls gringos. Nous n’avons croisé que des Indiens pendant toute la journée. Je ne comprends donc pas comment on peut qualifier cette ville de touristique.
J’adore ce pays et mon rêve le plus cher est d’y retourner. Douceur de vivre, climat idéal, coût de la vie bon marché, population accueillante et charmante, sentiment de liberté (l’etat fout une paix royale aux individus, pas de parcmètres dans Quito, pas de radars sur les routes, pas de contraventions, les gens s’installent sur la voie publique pour y vendre librement leurs produits, pas besoin de Cerfa à faire tamponner par une bureaucratie envahissante…)
Nous sommes allés aussi à Puerto Lopez et a Monte Christi ( ou Christo, me souviens plus) là d’où sont originaires les chapeaux Panama et là où ils sont fabriqués à la main par les Indiens.
Bonjour Pascale,
Merci pour ce récit, c’est génial que vous ayez apprécié l’Equateur. Nous aussi on a adoré et on aimerait beaucoup y retourner 🙂
La ville en soit n’est pas incroyablement touristique, mais le marché d’artisanat l’est bien plus.
En revanche, le marché aux animaux ou le marché couvert sont bien moins touristiques (voire presque pas).
Ca dépend probablement aussi de la saison 🙂
A bientôt,