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Les îles Gili (se prononce Guili)… on pense tout de suite à un cadre idyllique, tranquille, calme et peu fréquenté. Bon, on ne va pas vous mentir, c’est plus ou moins le cas. Nous étions très surpris de la fréquentation de l’île sachant que nous étions mi-septembre. Des couples et bandes d’amis, majoritairement Européens entre 25 et 35 ans à gogo. Mais, nous avons adoré la bonne ambiance que dégageait cette île, l’accueil des locaux hyper sympas et très avenants.
A savoir : nous parlerons plus particulièrement de Gili Air (sauf indication contraire), puisque nous avons passé notre séjour sur cette île.
Quelle île Gili choisir ?
Nous avions choisi Gili Air, par rapport aux différents commentaires trouvés sur internet et les guides.
Gili Trawangan est, d’après ce qu’on a pu lire, très fréquentée, avec beaucoup de restaurants et d’hôtels, nous avons juste mis les pieds dans l’eau près de cette île (dans le cadre d’une excursion snorkeling). Néanmoins, lorsque nous sommes passés en bateau devant l’artère principale, constituée de bars et de restaurants, nous entendions plusieurs musiques assez fortes (ambiance fêtard). Un voyageur solo que nous avions rencontré nous a indiqué que c’était une bonne solution pour rencontrer d’autres voyageurs. Nous n’avons pas plus d’informations sur cette île.
Gili Meno réputée comme la plus calme des trois îles semble en effet, assez préservée. Nous y sommes passés pour une pause déjeuner et nous avons croisé plus de locaux que de touristes. Nous hésitions entre cette île et Gili Air, mais d’après ce que nous avons pu voir, l’offre d’hébergement est assez restreinte. Comme nous n’avions rien réservé, ça nous paraissait plutôt compromis. C’est sur cette île que se trouve le sanctuaire des tortues.
Bref, nous avons finalement opté pour Gili Air, l’île la plus proche de Lombok. Ambiance plutôt calme malgré la fréquentation, mais dispose de pas mal de services sur place et d’une offre d’hébergement intéressante. En effet, nous étions étonnés du nombre d’écoles de plongée (une dizaine facile) ! Certaines disposaient même de piscines pour s’entraîner, les professionnels semblaient être des Européens (Français, Allemands, Anglais entre autres) parlant très bien anglais pour l’accompagnement et l’aspect technique des plongées. Les locaux semblaient davantage s’occuper du dur labeur (portage des bouteilles, préparation des équipements…). Sur l’île se trouvent des petits bungalows aussi appelés cottages, des minis-hôtels et enfin des maisons d’hôtes.
On vous a fait une petite carte interactive par ici, il vous suffit de déplacer votre souris sur la carte et voir les points indiqués 🙂
Ne pensez vraiment pas que vous serez seuls sur l’île ou ne serait-ce qu’en petit comité (en septembre en tout cas). Du coup, on n’imagine même pas la saison haute … Je ne suis pas sûre que nous aurions apprécié cette escapade de la même manière en août par exemple. En tout cas, lorsque tout le monde est parti en excursion en plongée, les départs se font autour de 9h-10h et les retours 16h-17h-18h, l’île est presque vide et c’est assez agréable. Sur les plages, nous n’étions pas serrés comme des sardines loin de là, d’ailleurs heureusement, car pour étaler sa serviette dans un endroit ombragé, ce n’est pas toujours évident. En effet, les restaurants/ bars se trouvent tellement au bord de l’eau qu’il y a peu de plages pour y mettre sa serviette (surtout dans l’est de l’île). En fait, les moments où l’on se sentait parfois à l’étroit étaient le soir et en tout début de journée où tout le monde s’affère autour des écoles de plongée ou des restaurants.
Les restaurants mettent très souvent des transats, des sortes de banquettes en bois, des poufs, le tout le plus souvent à l’ombre. Du coup pour profiter de ces coins ombragés, nous avons pris plaisir à alterner : jus de fruits (15 000 – 20 000 IDR = 1€ /1,30€ en gros) – petits spots de snorkeling – jus de coco – un autre petit coucou aux poissons. Et rien que pour ça, c’était un petit bout de paradis.
Nous avons adoré marcher tout autour de l’île sans but précis, à regarder un coup à droite puis à gauche. Nous ne nous lassions pas d’observer les plages, de regarder les travaux entrepris par les locaux pour construire tel et tel habitat, d’être subjugués devant chaque palmier (enfin presque), devant les plantes et de contempler ces superbes vaches aux yeux de biche. Sur nous planait une certaine zénitude et « déconnexion » lors de ce séjour passé à Gili Air.
Sur les îles Gili, il y a pas mal de petites choses à faire et nous, on en a vraiment profité pour se reposer et se balader tranquillement.
Que faire sur Gili Air ?
- Plongée
Ne pouvant pas faire de plongée pour des raisons de santé, nous nous sommes orientés vers le snorkeling.
- Excursion de snorkeling à la journée
Sur l’île, les habitants ont déjà élaboré de multiples packages. Le plus basique étant une excursion à la journée pour voir les plus beaux spots de snorkeling des trois îles et les tortues (200 000 IDR par personne). L’excursion prend en compte le prêt des tubas, des masques et des palmes. Le départ était autour de 10h, c’était parti pour voir deux – trois tortues par ci- par là, des coraux et leurs habitants à écailles colorées (5-6 plongeons dans la journée), déjeuner sur Gili Meno (restaurant pour touriste aux prix au-dessus de la moyenne, prévoir un petit pique-nique pour les petits budgets), puis observation de tortues et pour finir le Coral Garden. Je pense que nous étions une petite trentaine, donc pour le côté petit-comité on repassera un autre jour. Nous avions réservé la veille pour le lendemain sans souci.
C’est possible de s’approcher des mini-agences pour demander des visites privées. C’est plus cher, mais ça doit être super chouette (aucune idée de prix par contre).
- Faire le tour de l’île et voir le coucher de soleil au nord de l’île
Il faut deux heures pour faire le tour de l’île tranquillement à pied. C’est possible aussi en vélo, par contre, parfois c’est un peu galère puisqu’il y a des portions de sables où les roues s’enfoncent. Il y a aussi des vélos à pneus larges avec une location un peu plus chers, mais ça n’avait pas l’air de marcher beaucoup mieux 😉
- Profiter des spots de coraux autour de l’île
Bon, les spots autour de l’île (Gili Air) ne sont pas incroyablement beaux. La plupart des coraux sont morts à cause de la pêche à la dynamite. Seules quelques portions sont plus ou moins intactes. On peut quand même y voir des beaux poissons, des serpents de mer, étoiles de mer… mais nous n’avons pas été éblouis par la beauté des coraux.
A notre connaissance, il n’ y a pas de spot où l’on peut nager sans besoin de palmes ou chaussures de protection, car il y a tout le temps des coraux (morts pour la plupart) autour de l’île.
Nos conseils pratiques
Visites
- Une dizaine de centres de plongée se trouvent sur l’île
- Des excursions en bateau pour voir les alentours semblent organisées tous les jours en saison
- Nous avons découvert qu’à partir des îles Gili, des mini croisières sont proposées pour Komodo et les îles Flores (4-5 jours).
Hébergement
- Nous avons très bien été accueillis par le propriétaire de la Vila Gilinta. 200 000 IDR la nuit avec petit déjeuner compris (jus de fruits + pancakes/ fruits + boissons chaudes) et taxes incluses, c’était propre et au calme. Au départ, nous étions à la recherche d’une guesthouse, mais vu les chambres (partage des sanitaires et/ou salle de bain) et les services rendus, c’était au moins aussi cher qu’un cottage. Ce prix était dû à la situation géographique des logements sur l’île, c’est à dire en plein milieu de l’artère principale, celle qui fait le tour de l’île.
- Plus vous vous éloignerez de la rue principale (c’est-à-dire le contour de l’île, voir carte un plus haut) et moins ça sera cher. Et comme l’île n’est quand même pas très grande, cela n’engage pas vraiment un effort physique phénoménal.
- On doit quand même avouer que beaucoup d’hébergements étaient déjà remplis ou bien il ne restait que les chambres les plus chères. Du coup si vous préférez éviter les déconvenues une fois sur place, on vous conseille de jeter un oeil à la liste des hébergements et même de réserver si vous voulez assurer le coup.
Transport
- Nous avions pris le Fast Boat au départ d’Amed. Nous l’avions acheté sur place pour le bateau « Amed Sea Express », l’aller – retour nous a coûté 650 000 IDR par personne (environ 42€). Vu les prix exorbitants pratiqués sur le net, nous vous déconseillons d’acheter vos billets en avance. Ce sera largement moins cher sur place et vous pourrez très certainement négocier le prix du trajet en fast boat pour les îles Gili.
- Nous avons regretté d’avoir pris un retour pour revenir sur Amed et non sur Padangbai (sud de Bali) qui est plus proche d’Ubud. Seulement, les Fast Boat ne sont pas hyper fiables. Par exemple, nous sommes restés une petite heure sur le ponton de Lombok à attendre une soit-disant pièce pour réparer l’un des moteurs. Du coup, c’est peut-être plus vigilant en termes de temps, pour revenir sur Bali, de repasser par Amed et d’utiliser les transports routiers (bémo, taxi). Etant donné que nous sommes arrivés en retard, le seul bémo du matin était passé (comme par hasard…) alors nous avons pris un taxi jusqu’à Ubud.
Petite astuce : pensez au billet open date pour le retour, au cas où vous seriez tenté de rester plus longtemps. (Merci Jérôme pour l’info)
Restauration
- Il y a l’embarras du choix. Il y a pas mal de barbecues organisés sur la plage avec au programme grillades de poissons, quelques crustacés, volailles et viandes rouges.
- Une fois, on s’est dit pour changer du riz, nasi goreng etc, « prenons un burger ». Grosse erreur, c’était dégueu… Il fallait s’y attendre, on vous recommande toujours chaudement de ne manger que des spécialités locales (et puis c’est moins cher).
- Notre premier cocktail réussi : après des mojitos à l’alcool de palme (arak) plutôt pas terribles à Amed, nous avons retenté notre coup. Super cocktails autour de 45 000 IDR (3€), avec le Gili Sweet love : jus de coco, jus d’ananas, arak, sirop de grenadine et sucre (désolé on ne se souvient plus du nom du bar, seulement qu’il était quasiment à l’extrémité nord de l’île).
Vous avez des infos à partager sur les îles Gili ? N’hésitez pas à les indiquer en commentaire.
Bonjour,
Super Article qui résume bien Gili Air. C’est de loin celle que je préfère des trois Gili, c’est un peu Trawangan d’il y a 10 ans, accessible et encore authentique. Le conseil de ne pas réserver le fast boat vous fera économiser de l’argent, comptez 500.000 Rps A/R et un peu plus en haute saison si c’est bondé. Le mieux est de prendre le retour open date. Mon prochain we aux gilis j’irais voir vila gilinta, merci pour le tuyaux 🙂
Bonjour Jérôme,
Merci pour l’astuce du billet open date ! On rajoute cette information dans les conseils pratiques 🙂
Bonjour Cécilia,
je voulais vous féliciter pour votre blog qui est vraiment top,
il m’a été très utile pour la préparation de notre voyage.
J’avais une question au sujet des hébergements sur gili air, nous partons samedi qui vient, nous avons réserver aucun hébergement pour java et bali, par contre pour gili, nous sommes pas sure des disponibilités à cette période? je regardais sur tripadvisor les tarifs sont assez élevés, y’a t’il une grosse différence entre les tarifs sur place et ceux sur le net? je vous remercie encore
Salut Elsa ! Merci pour le compliment !
Nous sommes partis en septembre et nous n’avons pas eu de problème pour trouver sur place, nous pensons qu’à cette période ça doit être similaire. Les prix affichés sur les sites de réservation étaient, la plupart du temps, au moins 30% plus chers pour la même période. Avant d’arriver devant la réception, on jetait un coup d’œil sur un site de réservation pour voir les prix pratiqués et les disponibilités pour ne pas se faire avoir. Nous espérons avoir répondu à tes questions. Si vous pensez rester plus d’une nuit, n’hésitez pas à négocier (soit la taxe, le petit déj compris, la chambre avec climatisation… selon vos préférences).
hello cécilia. je découvre ton blog. super blog et très simple. j’ai une question concernant les ILES.. déjà 4 fois a BALI.. suis allee a LOMBOK 7 jours l’année dernière,et cette année on y retourne avec mon mari en Octobre pour 4 semaines et faire une des 3 iles. mais voila TRAWAGAN fait en 2010. Les avis sont mitigés sur NEMO et GILI AIR.Moi du coup je ne sais pas ou aller. Donc qu’est ce qui t’a fait décidé de GILI AIR? est ce que c’est juste a cause des hébergements? Pour info nous ne faisons ni plongée ni snorkeling pour des raisons de santé. Donc c’est vraiment pour la glandouille.. MERCI
Salut Elvira,
Merci ! Nous avons choisi Gili Air entre autre pour la disponibilité des hébergements, mais on s’était dit qu’il y aurait peut-être plus de chose à faire et que les choses s’organiseront plus facilement là-bas. Si c’est de la glandouille tranquillou, je dirais que à Gili Air vous aurez le choix pour trouver un petit restau’ ou un bar sympa, et profiter des différents services sur l’île (massage?). Si vous voulez être encore plus au calme et ne vraiment rien mais rien faire, envisagez Gili Meno. Même si je pense qu’à cette époque de l’année vous serez au calme sur les deux îles. Bon voyage !
Bonjour Cécilia, merci pour ce blog qui regorge d’informations très pratiques pour nous aider dans la préparation de notre voyage 🙂 je voulais savoir, sur gili air, est il possible de faire du masque et tuba sans passer par un bateau à la journée, mais en partant de la plage? Merci!!
Bonjour Cécile,
Je suis contente que ça te soit utile. Sur Gili Air, oui tu peux tout à fait louer (voir ramener ton propre masque et tuba) pour nager mais malheureusement tu n’y verras pas grand chose. Ça peut être l’activité d’une après-midi. Les secteurs où tu peux voir les zones de coraux vivants avec des poissons sont indiqués sur les plages. Lors de notre venu, nous avons préféré les coraux et la faune d’Amed (à Bali) …
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !
Bises de Bolivie !
Bonjour, très bon blog très riche
Pensez vous que 4 nuits sur place n’est pas trop ?
Bonjour Sonia,
Merci.
Tout dépend de tes envies et à quelle époque de l’année tu souhaites t’y rendre. Personnellement, je pense que trois jours sur place sont suffisants.
Bon préparatifs !
Salut
Gili Air a bien changé depuis, je suis en ce moment et je trouve très très sale,plans de plastique partout.Les habitants ne font aucun efforts pour entretenir l’île… décevant… Mais bravo pour le blog
Salut César,
Merci beaucoup pour ton retour.
Quel dommage d’apprendre que l’île ne parvient pas à gérer ces déchets… Un problème récurrent dans de nombreux pays malheureusement.