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La Colombie est un pays magnifique qui s’ouvre de plus en plus au tourisme grâce aux récents accords de paix avec les FARCs. Le département du Guaviare fait partie des endroits qui étaient encore considérés comme potentiellement dangereux il y a quelques années. Grâce à la paix, cette zone est devenue visitable et révèle peu à peu ses nombreux trésors ! Un ami colombien nous en avait parlé, nous sommes allés voir de nos propres yeux ce qu’il en était et on a adoré !
Un endroit, pour l’instant, encore hors des sentiers battus, mais certainement pas pour très longtemps 🙂 On va vous présenter quelques sites que nous avons eu l’opportunité de visiter depuis la ville de San José del Guaviare. Parmi ces sites, une curieuse rivière rose et des centaines de peintures rupestres extrêmement bien conservées !
Les sites du Guaviare
À la découverte de la cité de pierre (Ciudad de Piedra)
On commence notre découverte des environs de San José del Guaviare par la Ciudad de Piedra, la cité de pierre. On ne s’attendait pas vraiment à voir ce genre de paysage dans un environnement plutôt plat comme le Guaviare. On est en effet aux portes de l’Amazonie, dans une région que l’on appelle, « los llanos » ou les plaines en français. Ces formations rocheuses, ces collines et ces magnifiques paysages se trouvent sur une formation géologique nommée « Serrania la Lindosa ». Une formation rocheuse qui date du précambrien (il y a environ 2 milliards d’années), parmi les plus anciennes encore observables aujourd’hui. La Serrania la Lindosa n’est pas direction reliée au bouclier Guyanais, mais elle en fait parti. Curieusement donc, en arrivant sur ce site, une ville de pierre se dresse devant nous.
Bon, il faut un peu d’imagination, peut-être même une bonne dose, mais les roches forment des couloirs, un peu comme des rues. Le paysage est vraiment étonnant ! Ces formations rocheuses été en fait sous l’océan il y a des millions d’années. Le temps et l’érosion ont ainsi formé cette ville pierre. On ressort de la Ciudad de Piedra pour rejoindre la route. On profite d’un point de vue pour admirer le paysage du Guaviare.

Cécilia se promène dans l’une des rues de la ville de pierre

Un joli point de vue sur le Guaviare
Promenade dans les tunnels de pierre
Après avoir marché dans la Ciudad de Piedra, nous suivons notre guide dans des tunnels naturellement creusés dans la roche. On passe ainsi sous d’énormes blocs de pierre ou plutôt des petites collines entièrement faites de roche. Ces tunnels se sont formés par le passage de l’eau au fil des années, mais aujourd’hui, plus aucune rivière ne circule ici. Certains sont plutôt bas de plafonds, d’autres sont immenses et cet ensemble forme un véritable labyrinthe naturel.
On se sent tous petits face aux immenses racines des arbres qui descendent de la roche pour puiser leur alimentation dans le sol. Une chouette petite balade pour s’abriter de la pluie ou de la chaleur ou des deux à la fois 🙂

Un tunnel de pierre dans la Serrania la Lindosa

Impressionnantes ces racines non ?
Après avoir marché quelques kilomètres, on pique une tête dans le jacuzzi naturel ! Bon ok, c’est un peu exagéré, j’imagine que ça doit dépendre du niveau de l’eau et donc de la saison. Ce trou d’eau est appelé jacuzzi parce que l’eau de la rivière s’engouffre sous la roche et jaillit dans cette piscine naturelle. Quand l’eau jaillit, elle apporte parfois quelques rares bulles, d’où son nom (légèrement exagéré) de jacuzzi. En tout cas, l’eau est extrêmement limpide, on peut y voir quelques poissons et de toutes petites écrevisses. Idéal pour terminer une balade 🙂

Le fameux « Jacuzzi » naturel
Balade dans la rivière et plongeons dans les trous d’eau (pozos naturales)
Nous déjeunons assez tardivement (il devait être au moins 15h…) dans un restaurant des environs et le soleil montre le bout de son nez. La bonne nouvelle c’est que nous avons pu nous rafraîchir dans les pozos naturales, (sorte de marmites de géant qui forment de vraies piscines naturelles). Pour nous y rendre, nous suivons notre guide, en marchant dans une rivière pour aller voir des trous d’eau naturels. La rivière est vraiment jolie. L’eau est très sombre, c’est ce qu’on appelle une rivière à eaux noires. À cause de la chaleur, dans certaines zones de la rivière, la végétation stagne au fond de ce cours d’eau puis pourrit et une réaction chimique se crée. L’eau est ainsi presque noire, mais sans être sale, elle est seulement teintée. On peut souvent en voir en Amazonie.

Une des nombreuses failles de la rivière
La rivière coule paisiblement le long de la roche, on a parfois l’impression de marcher sur une dalle tellement le fond est plat. Attention quand même, car il y a parfois quelques trous et failles, ça peut surprendre ! Surtout quand on a de l’eau jusqu’aux genoux et qu’on se retrouve subitement à en avoir jusqu’au nombril 🙂 Certains passages sont un peu étroits et plus délicats, car le courant s’accentue. Il fallait donc bien mesurer ses pas et ça nous aura bien fait rire. C’est un peu la touche aventure de la journée.

Un passage un peu délicat comme on peut le voir 🙂
On arrive finalement à un joli pozo natural qui doit bien faire 3-4 mètres de diamètre. Il y a plus de 4 mètres de profondeur ! On s’y arrête pour plonger et y nager. C’est impeccable, car avec le courant on peut pratiquement y nager en faisant du surplace. Bon évidemment, en nageant un peu vite, on remonte le courant, mais c’est marrant. Le contraste des couleurs de la rivière entre les pierres et les trous d’eau sont surprenants.

Une piscine naturelle dans la rivière
Après avoir fait mumuse dans cette piscine naturelle, on remonte en direction de la route en passant dans la forêt. De petits habitants nous surprennent. Un groupe de Saïmiris, ou singes-écureuils nous espionne du haut des arbres !

Les Saïmiris qui nous espionnent
À la recherche des peintures rupestres au Cerro Azul
Une nouvelle journée de découverte commence. On avait hâte de la vivre depuis qu’on avait eu connaissance de ce lieu. On va se promener sur le Cerro Azul, ou montagne bleue en français. Bon, en soit, la montagne n’est pas spécialement bleue, mais elle recèle bien des secrets !
On accède à cette « montagne » en passant par une petite ferme, celle des propriétaires du terrain. On est accueillis avec un café et on entame ensuite la visite avec le guide du coin qui se trouve être la fille du propriétaire. On marche une petite vingtaine de minutes dans un champ, puis dans la forêt. Ça grimpe un peu (environ 200m de dénivelé) et on arrive face à la paroi rocheuse de la montagne. On aperçoit quelques peintures rupestres assez mal conservées. On avance un peu, d’autres peintures, on avance encore et là, c’est la surprise complète ! On tombe nez à nez avec des centaines de peintures rupestres ! La roche formant un toit naturel à cette paroi, les peintures sont extrêmement bien conservées !

Une fresque géante et hyper bien conservée !
Quelques études ont été faites, mais il reste encore beaucoup à apprendre. Des indigènes ont également été amenés jusqu’à ces peintures pour voir s’ils pouvaient les identifier, mais aucun n’en a été vraiment capable. Les experts estiment que ces peintures sont vieilles de plus de 1 000 ans et certaines pourraient même avoir jusqu’à 10 000 ans. Ce mur de peinture est vraiment impressionnant, d’autant plus que certaines peintures ont été faites à environ 8 mètres au-dessus du sol.
On circule autour de la montagne et on accède à une grotte naturelle où vivent de nombreuses chauves-souris. On marche dans cette grotte avec nos lampes frontales pendant plus de 200 mètres et on ressort de l’autre côté de la montagne. Un superbe point de vue nous attend.

Point de vue sur la jungle du Guaviare et la Serrania la Lindosa
Mais ce n’est pas tout ! On avance et on voit encore d’autres centaines de peintures. Certains motifs sont parfois vraiment intrigants, d’autres nous expliquent comment les peintures ont pu être faites aussi haut. Visiblement, les habitants de l’époque (ou habitants temporaires puisqu’ils étaient probablement nomades) utilisaient un genre d’échelle pour grimper le long des parois.

Quelques curieuses peintures rupestres du Cerro Azul

On suppose que c’est ainsi qu’ils peignaient les parois du Cerro Azul
On redescend du cerro azul pour ensuite se promener en bateau dans les rapides du rio Guayabero. Sensations garanties ! Mon appareil photo n’étant pas étanche, j’ai préféré ne pas faire de photo, mais sachez qu’on y voit de très nombreux oiseaux, notamment des hérons et des martins-pêcheurs. On n’oubliera pas également ces centaines et milliers de petits poissons tentant de remonter le fleuve coûte que coûte.
Passage par la porte d’Orion (puerta de Orion)
Lors de notre 3ème et dernier jour à San José del Guaviare, nous avons également été très étonnés par le paysage des environs. Nous nous sommes promenés dans la savane ! Oui, le type de végétation dans cette partie du Guaviare est considéré comme la savane. On y voit des plantes que nous n’avions encore jamais vu après pourtant plus de 2 ans de voyage en Amérique du Sud. On trouve de plantes carnivores, des plantes sensitives, des orchidées, des tillandsias, des bromelias, bref, toute une panoplie de magnifiques plantes.

Certaines plantes poussent à même la roche !

Quelques jolies bromélias
On marche, on marche et arrive devant « la nevera » ou le réfrigérateur en français. Il s’agit en fait d’une petite grotte qui a été nommée ainsi, car, avec la végétation luxuriante qui cache l’entrée, il y fait beaucoup plus frais qu’à l’extérieur, surtout quand le soleil tape fort.
On marche un peu plus et on tombe sur la puerta de Orion ou porte d’Orion en français. Cette porte s’appelle ainsi parce qu’il parait que la nuit, en regardant le ciel au travers, on aperçoit la constellation d’Orion. Nous n’avons pas eu l’occasion de vérifier, mais on fait confiance à notre guide. En tout cas, c’est une sacrée porte ! Plus de 15m de largeur sur 12m de hauteur.

La porte d’Orion, une roche imposante !
Émerveillement devant la rivière rose ! (Caño Sabana)
Après la porte d’Orion, on descend tranquillement vers une petite rivière. Une petite rivière certes, mais pas n’importe laquelle ! Il s’agit du Caño Sabana ! Bon ça ne vous parle sûrement pas, mais si vous vous êtes renseignés sur la Colombie, vous avez peut-être déjà entendu parler du Caño cristales ? Une rivière aux couleurs étonnantes. Et bien le Caño Sabana est plus ou moins sa petite sœur. Ça peut être une bonne alternative au Caño Cristales pour les voyageurs à petit budget car le site est assez facilement accessible.
Il s’agit d’une petite rivière dans laquelle vit une plante bien particulière, la Macarenia Clavigera. C’est une plante endémique des départements du Meta et du Guaviare. Sa couleur vient de sa teneur en carotène. Il faut quand même savoir que cette plante n’est pas colorée toute l’année ; c’est seulement lorsqu’elle fleurit. On l’appelle aussi la ninfa de las aguas ou nymphe des eaux, car l’aspect qu’elle prend avec le courant fait penser à une chevelure ondulante.

La Macarenia Clavigera ou Ninfa de las Aguas (nymphe des eaux), la plante qui donne sa couleur rose au Caño Sabana
Nous n’avons peut-être pas eu meilleur temps possible pour profiter pleinement des couleurs de ces fleurs, mais nous étions tout de même aux anges, car ce spectacle naturel était juste fascinant ! Ce détour dans le Guaviare vaut décidément le coup ! On peut vous garantir que les photos que vous avez vues sur internet à propos de cette rivière ne sont pas complètement retouchées. La preuve en photo, en voici quelques-unes. Nous y étions mi-juin, mais d’après notre guide, les fleurs deviennent davantage roses /rouges les mois suivants.

Le Caño Sabana, une alternative au Caño Cristales
Après une assez longue, mais nécessaire, pause photo, nous allons déjeuner dans le petit spot de Tranquilandia. C’est comme ça que s’appelle l’endroit par lequel on arrive au Caño Sabana. Ils ont aussi un petit bassin dans la rivière, il n’y a pas de Macarenia Clavigera (les plantes roses) à cet endroit, alors on peut s’y baigner sans problème. Là où les plantes sont présentes, c’est évidemment interdit pour préserver cet écosystème.

Le bassin près du Caño Sabana à Tranquilandia où l’on peut se baigner
Un délice de cascade (cascada las delicias)
Après avoir mangé, on repart en direction d’une cascade, la cascada de las delicias ou cascade des délices en français. La chute d’eau de la cascade mesure plus de 25 mètres ! C’est une balade très courte (moins d’1km aller-retour). On accède à la cascade en marchant sur une petite passerelle aménagée le long de la roche. Plutôt déconseillé à celles et ceux qui ont le vertige 🙂

La cascada las Delicias et ses 27 mètres de chute d’eau
Les autres sites du Guaviare
Il existe bien d’autres sites à découvrir dans le Guaviare ! Certains sont visitables, d’autres sont encore cachés dans les environs. Parmi ceux qui sont visitables, en voici quelques-uns que nous ne sommes pas allés voir.
Laguna Maria Grande et laguna Maria Pequeña
Il s’agit de 2 lagunes à proximité de la ville de San Jose del Guaviare. On parcourt ces lagunes en barque et on en profite pour observer la nature et les nombreux oiseaux qui viennent déjeuner ici.
Laguna Damas del Nare
C’est une lagune connectée à la rivière qui héberge quelques toninas (dauphins). Les touristes peuvent se mettre à l’eau et nager à côté des dauphins. Bon évidemment, on n’est vraiment pas pour ce genre d’activité. Surtout que la plupart des touristes ne se soucient pas d’avoir du répulsif ou de la crème solaire sur eux avant de plonger… On a déjà vu ce genre d’activité en Bolivie et au Pérou, moi je pense plutôt qu’il faut laisser les dauphins tranquilles et ne pas aller polluer davantage leur écosystème.
Quand aller à San José del Guaviare ?
Il est possible d’aller à San José del Guaviare toute l’année. Cependant, si vous voulez voir la rivière rose, le caño Sabana, il faut venir entre mi-juin et mi-novembre. C’est la période qui correspond à l’hiver, ou plutôt à la saison des pluies. Les rivières se remplissent et les plantes prennent cette magnifique couleur rose.
Il vaut mieux savoir aussi que pendant cette période, la route peut éventuellement être coupée à cause de la crue des fleuves et rivières. Il vaut mieux se renseigner auprès des compagnies de bus ou venir en avion. Ce qui nous amène au paragraphe suivant (transition on ne peut plus classique je vous l’accorde).
Comment aller à San José del Guaviare ?
Pour aller à San José del Guaviare, le point de départ principal est Bogota, la capitale de la Colombie. De là, vous pouvez y aller en bus ou en avion.
Aller à San José del Guaviare en Bus, la solution économique
Si vous vous y prenez au dernier moment (comme nous), le bus est évidemment moins cher, mais aussi beaucoup plus long. Pour vous donner une idée, il y a un peu moins de 400km de route entre Bogota et San José del Guaviare, mais le bus met théoriquement 9h pour réaliser ce trajet. Dans la pratique, on est plutôt autour de 11-12h … C’est en tout cas le temps qu’on a mis pour y aller et pour en revenir.
Il y a une compagnie qui fait le trajet Bogota – San José del Guaviare, il s’agit de la Flota La Macarena. Un aller-retour avec cette compagnie coûte environ 140 000 COP, soit 40€ par personne.
Aller à San José del Guaviare en avion, la solution rapide
Si vous optez pour l’avion, c’est également au départ de Bogota avec la compagnie Satena. Il vaut mieux réserver plusieurs semaines (ou mois) à l’avance pour profiter d’un tarif correct. Cela dit, vous gagnerez un temps considérable puisque le trajet se fait en moins d’1h30. Les tarifs commencent autour de 380 000COP, soit environ 110€ pour un aller-retour. Il n’y a par contre, pas de départs tous les jours, attention à bien vérifier sur le site de la compagnie Satena.
Que prévoir pour son séjour à San José del Guaviaré ?
San José del Guaviare se situe aux portes de l’Amazonie. Il est donc nécessaire de s’équiper en conséquence, à savoir :
- Un imperméable léger pour la pluie
- Des chaussures pour marcher dans l’eau
- Des vêtements longs et clairs pour les moustiques. Indispensable ! Le répulsif, aussi puissant soit-il, n’est pas 100% efficace
- Du répulsif (le Nopikex en savon marche plutôt bien et on en trouve facilement en Colombie)
En ce qui concerne l’alimentation, il y a des supermarchés, pas besoin de venir avec toutes ses réserves.
Pour les photographes amateurs, si vous voulez absolument faire de belles photos de la rivière rose (le caño Sabana), pensez à prendre un filtre polarisant pour éliminer les reflets de l’eau. La différence est vraiment bluffante ! Il existe aussi des petits filtres polarisants pour smartphone bien pratiques 😉
Comment visiter les alentours de San José del Guaviare ?
Pour visiter San José del Guaviare et ses environs, il est difficile de voir les sites majeurs en solo. Les routes sont en très mauvais état, il est impossible de se rendre sur certains sites sans 4×4. Les lieux sont parfois indiqués depuis la route, mais les chemins ne sont pas du tout balisés !
Il n’y a pas d’office de tourisme ni de bureau d’agence sur place (en tout cas, nous n’en avons pas trouvé), mais il existe bel et bien des agences. Le tourisme international est récent et pour l’instant cela s’organise davantage sur internet. Nous vous recommandons de vous organiser un minimum pour visiter le Guaviare. Ça serait dommage de perdre quelques jours à ne rien faire à San José del Guaviare, la ville en elle-même n’a pas beaucoup d’intérêt.
De notre côté, nous sommes passés par l’agence Geotours del Guaviare. Une agence créée et gérée par des personnes natives du Guaviare. Ils connaissent la région comme leur poche et proposent des excursions depuis plus de 6 ans.
Vous pouvez les contacter via leur page Facebook, par mail (geotoursdelguaviare@gmail.com) ou sur Whatsapp : (+57) 311 577 2165
Pour les budgets un peu serrés, l’agence Geotours del Guaviare propose des excursions à la journée dans le Guaviare. Ces excursions incluent le transport, le guide, les entrées aux sites et le déjeuner. Il est possible en s’y prenant un peu à l’avance (1 à 2 semaines minimum) de former un groupe (jusqu’à 9 personnes) pour partager le coût de l’excursion. Le Guaviare est une destination qui attire de plus en plus de Colombiens le temps d’un week-end ou d’un long week-end. Il est donc plus facile -si on le souhaite- de former un groupe et de demander des excursions sur cette période de la semaine. Si vous partez en excursion à la journée, en ville on peut facilement trouver des petits déjeuners et dîners pour moins de 2€ et une chambre double correcte avec salle de bain privé pour 40 000 COP pour deux.
Sinon, l’agence propose aussi des paquets sur plusieurs jours (de 2 à 5 jours) pour découvrir le Guaviare, dans ce cas, tout est inclus et il est possible de choisir la gamme de l’hébergement (basique avec ventilateur, avec climatisation ou même carrément avec piscine). Il propose aussi des hébergements basiques dans une finca, c’est une ferme, chez l’habitant. Idéal pour découvrir plus profondément les environs de San José del Guaviare et ses habitants.
Pour vous donner une idée, le tour le moins cher, qui inclue la porte d’Orion, le Caño Sabana (la rivière rose) coûte 100 000 COP par personne à partir de 2 personnes, soit un peu moins de 30€. Si vous arrivez à former un plus gros groupe (jusqu’à 9 personnes), le prix peut baisser jusqu’à 60 000 COP par personne, soit environ 18€.
N’hésitez pas à contacter directement l’agence pour qu’ils vous fournissent toutes les informations et les prix.
Où dormir à San José del Guaviare ?
Le tourisme se développant petit à petit dans le Guaviare, de nouveaux hébergements ouvrent régulièrement. Au moment d’écrire cet article, beaucoup ne sont pas encore sur les plateformes de réservation, mais si vous voulez réserver, il y en a quand même quelques-uns sur Booking. Sur place, nous avions trouvé une chambre pour 40 000 COP avec salle de bain privé et climatisation.
Nous avons adoré découvrir San José del Guaviare et ses environs. Il s’agit vraiment d’une destination encore hors des sentiers battus en Colombie. La preuve, quand nous sommes arrivés dans cette petite ville, beaucoup d’habitants nous dévisageaient comme s’ils n’avaient jamais vu des touristes de leur vie… Nous avons eu la chance d’y être pour la saison où la rivière de Caño Sabana se teinte de rose, un spectacle vraiment hors du commun. Nous n’avons absolument pas regretté d’avoir subi ces 12h de bus pour venir (et 12h pour revenir sur Bogota !). D’ailleurs, j’exagère un peu, car le bus était vraiment confortable 🙂
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Même si nous avons collaboré avec l’agence Geotours del Guaviare, notre expérience et notre opinion nous appartiennent. Nous décrivons toujours en toute franchise ce que nous vivons à nos lecteurs. Pour en savoir plus, retrouvez notre politique éditoriale et nos mentions légales (en bas de page) concernant tous nos articles.
Je ne connaissais pas la rivière rose, merci pour la découverte !
Bonjour,
Je ne sais pas si mon premier message est bien arrivé. Pourriez vous svp m’indiquer plus précisément où se trouve les lieux indiqués dans votre article ? Impossible de les trouver avec Google maps ou maps.me… Merci beaucoup pour votre aide ! À bientôt ! Marion et Paul
Bonjour Marion et Paul,
Effectivement, ce n’est pas évident de trouver les différents sites de San José del Guaviare, mais en zoomant bien sur Maps.me, la plupart y sont.
Je vais voir si je peux mettre à jour l’article avec tous les lieux prochainement.
En attendant, tu peux regarder par ici : wikiloc.com/itineraires/randonnee/colombie/guaviare/san-jose-del-guaviare, je crois que tous les sites mentionnés dans notre article y sont.
Bon voyage et prudence, le Quai d’Orsay déconseille de se rendre dans cette région suite à des menaces de dissidents des Farcs.