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Nous accueillions le témoignage touchant et passionnant d’Élodie, 25 ans, fraîchement diplômée en journalisme. Elle nous raconte comment un volontariat imprévu est devenu sa maison péruvienne. Elle exprime à travers un éventail d’émotions toutes les joies et les difficultés de faire un bénévolat dans une association, qui plus est, au Pérou. Elle est partie pour découvrir le pays et ses beautés naturelles, elle repartira finalement avec une expérience incroyablement humaine, hautement saisissante et enrichissante.
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Élodie, actuellement 25 ans, Française. J’ai fini mes études en journalisme à Bruxelles et je n’ai pas voulu tout de suite me lancer dans la vie active. L’ Amérique latine m’a toujours attirée, ma meilleure amie vivait déjà au Pérou, alors j’ai pris un aller simple et je suis partie à l’aventure ! J’ai toujours eu un besoin viscéral de découverte, de voyage, des envies d’ailleurs quoi. À côté de ça j’ai longtemps joué de la musique et fait quelques années de danse. J’adore voir des paysages différents, en prendre plein les yeux, rencontrer des gens et j’adore la nourriture !! En partant, je prévoyais déjà deux ans minimum de voyage. Un an en Amérique latine, puis un an en Nouvelle-Zélande. Je vais donc bientôt m’envoler pour la Nouvelle-Zélande pour entamer la deuxième partie de ma folle aventure.
Pourquoi as-tu décidé de faire du volontariat pendant ton séjour à l’étranger ?
À la base, je n’ai pas choisi ce volontariat. Ma meilleure amie travaillait dans cette entreprise sociale et m’a proposé de la rejoindre. J’ai fait un Skype avec le patron, ça s’est bien passé, il m’a dit que si je le souhaitais, j’étais la bienvenue dans l’équipe. C’est comme ça que ça a commencé. Mais j’ai toujours aimé l’idée du volontariat. J’en avais déjà fait en Angleterre et en Espagne via wwoofing.
J’aime le fait d’offrir de son temps tout en apprenant des nouvelles choses. C’est aussi en général l’occasion de vivre avec des locaux, mais aussi des gens d’un peu partout, ce que je trouve très enrichissant. Et en voyage, ça permet de se poser un petit temps dans un endroit. Ce n’est pas négligeable quand on bouge tout le temps. Le voyage fatigue et au-delà de ça, avoir son chez-soi le temps de quelques semaines fait beaucoup de bien.
Est-ce que tu peux nous parler du lieu de ton volontariat ?
Alors, mon volontariat s’est déroulé dans une entreprise sociale nommée « El Champal », à environ 50km de Lima, au Pérou. Dans un petit village dans les montagnes, mais au bord d’un des axes principaux du pays. Au Champal, il y a une partie hôtel dont les bénéfices servent à développer des projets sociaux dans la région. Les projets couvrent beaucoup de domaines : éducation, tourisme responsable, prévention de santé, transformation de produits, archéologie…
C’est une entreprise franco-péruvienne, on y parlait donc autant espagnol que français.
Où se trouve ton volontariat ?
Dans la Vallée du Río Rímac, dans les hauteurs de la Sierra de Lima. L’hôtel se nomme El Champal de Cocachacra.
Comment peut-on y accéder ?
Depuis l’aéroport de Lima, prendre un colectivo pour la plaza Bolognesi. De là, deux solutions : un colectivo jusqu’à Chosica qui coûte 6 soles. Ou un chosicano, bus local, à 2 soles il me semble. Dans les deux cas, terminus à Chosica. Une fois dans la petite ville, il faut aller là où sortent les combis pour San Bartolomé, n’importe qui saura vous indiquer si besoin. Le combi (celui de San Bartolomé) coûte 2,80 soles. 10min environ après avoir passé le péage (le seul sur la route), on passe devant une « estación de pesaje » (station de péage). À ce moment-là, crier « Champal baja ». Tous les combis connaissent. Si ce n’est pas le cas, dire « ferretería », c’est juste en face de l’entrée.
J’explique tout ça à titre indicatif seulement puisqu’à chaque nouvelle arrivée, on se débrouillait pour aller chercher le/la volontaire.
Quelle a été la durée de ton volontariat ?
De 6 mois, entre février à août 2018.
Quelles activités as-tu réalisées ?
De par ma formation, on m’a tout de suite mise en charge de la communication. Mon job consistait à alimenter les réseaux sociaux et à accompagner les autres volontaires sur leurs projets pour prendre des photos/filmer. Je communiquais autant sur les projets sociaux que sur l’activité hôtelière.
En avril, on a reçu un groupe de 36 élèves français dans le cadre d’un échange scolaire. Pendant leurs deux semaines chez nous, on (avec mon binôme péruvien) a tout filmé. Les rencontres avec les élèves péruviens de la zone, les sorties dans la région, les activités au Champal … Deux semaines de rush dans le but de faire une vidéo souvenir. On les a accompagnés jusqu’au décollage de leur avion à Lima. Les derniers jours, on a interviewé tous les enfants pour avoir un petit bilan de leur séjour parmi nous. Et après leur départ, on a interviewé des directeurs de collège et des professeurs. Et pour leur faire une petite surprise, chaque membre de l’équipe a enregistré un petit message à leur attention, qu’on a inclus à la fin de la vidéo souvenir. En tout, le montage nous aura pris un mois.
Après ça, je suis allée parler à notre chef. Je lui ai dit que j’en avais un peu marre de la communication puisque ce n’est normalement pas mon domaine et lui ai demandé de faire un reportage journalistique. Yves est toujours très ouvert aux nouvelles propositions, il m’a donc donné son aval.
J’ai décidé de faire un reportage sur l’éducation dans la zone puisqu’après le secondaire, les jeunes n’ont pas d’autres choix que d’aller à la capitale s’ils veulent continuer leurs études. Pour ce reportage, j’ai travaillé avec Ricardo, un Péruvien de l’équipe en charge des projets sociaux. Il a surtout commencé par donner des cours dans les collèges de la zone et m’a donc facilité l’accès aux directeurs, professeurs et élèves pour mener mes interviews. C’était très excitant pour moi de revenir à ma formation et qui plus est en espagnol ! Ça a été mon dernier travail pour le Champal.
À côté de mes activités propres, l’une des choses les plus marquantes que j’ai faites, que l’on a faite en tant qu’équipe, a été de participer à une fête locale dans un petit village perdu dans les montagnes. Ça se déroule au village de Llancha. Après la saison des pluies, tous les villageois se réunissent une journée pour nettoyer les canaux et en profitent pour faire leur grande réunion annuelle.
C’est une tradition qui se perd un peu, les jeunes vivant à Lima. On nous a donc demandé de venir pour documenter tout ça par écrit, mais aussi en photographiant et filmant. On a passé trois jours là-bas, on a dormi sur des matelas dans le local communal. Il faisait froid, on se levait tôt, on a marché pendant trois jours, mais c’était génial. On a pu assister à des cérémonies qu’aucun étranger n’a l’opportunité de voir. Le dernier jour on est rentrés à pied en traversant une forêt protégée. Sur le chemin, un archéologue collaborateur du Champal nous a montré un site jalousement gardé par les locaux. En rentrant, on était épuisés, puants, mais tellement reconnaissants et conscients de notre chance !
Comment se déroulait une journée de travail ?
Le Champal a une organisation peu commune. Yves, le gérant français, a souhaité en faire une entreprise libérée. C’est à dire sans hiérarchie et sans horaires de travail. En somme, chacun a son projet et travaille dessus à son rythme. On collaborait tous plus ou moins ensemble, selon les compétences de chacun. Par exemple, j’étais souvent sollicitée étant en communication. La grosse particularité c’était donc que l’on n’avait pas d’horaires. Chacun se levait à l’heure qu’il voulait et organisait son temps comme il le voulait. C’est un peu déroutant parfois, mais c’est aussi une grande marque de confiance. On faisait régulièrement des réunions pour faire le point et parler des choses importantes. En général ça durait très longtemps, mais au long des six mois, on a trouvé un équilibre qui a facilité la communication interne.
Quels ont été les échanges avec l’hôte ?
En six mois, j’en ai vécu des moments, j’en ai connu des gens différents !
Yves n’était pas souvent là puisqu’il est toujours en rendez-vous aux quatre coins du pays pour son activité de « consultoría ». Il veut développer l’industrie laitière au Pérou. Mais il a toujours été très disponible pour nous, bienveillant et encourageant. C’est une personne très à l’écoute. En général quand il était au Champal, il prenait le temps de parler seul à seul avec chaque volontaire pour faire le point.
J’ai rapidement lié des liens forts avec certains volontaires, en particulier parce qu’on partageait nos chambres. Pendant l’accueil des élèves français, l’équipe a été plus soudée que jamais et il le fallait ! Juste avant leur arrivée, on avait fait une soirée team building pour renforcer les liens et la communication. Et finalement on a survécu. Pour une question de place, il y avait une chambre filles et une chambre garçons. Ces deux semaines m’ont donc énormément rapproché des autres filles puisque les seuls moments de relâche étaient le soir, quand on se retrouvait sur le toit pour souffler. On a frôlé la folie pendant ces deux semaines, mais on a également enchaîné les fous rires !
Comme on était une équipe de jeunes dans un petit village, on faisait souvent des soirées entre nous, en général chez le voisin qui a un grand espace extérieur. Les derniers mois, on avait mis en place les « Domingo película ». Tous les dimanches, gros déménagement de la salle de réunion. On mettait des matelas au sol, film sur le vidéo projecteur et plein de choses à grignoter. Un vrai bon dimanche quoi.
Avec certains de l’équipe, j’ai fait de la méditation, avec d’autres du sport. Je me souviens que mes petits déjeuners duraient toujours une éternité parce que tout le monde se levait en décalage et que je restais discuter avec tous. J’ai tellement d’anecdotes sur cet endroit que je pourrais en écrire un livre ! Grâce au Champal j’ai également beaucoup amélioré mon espagnol. Il a toujours été bon, mais le fait de vivre avec des latinos, de débattre avec eux, de travailler avec eux…
Aujourd’hui je me sens beaucoup plus à l’aise dans cette langue. Grâce à ces six mois, j’ai l’impression de bien connaître le Pérou. Ses coutumes, sa politique, son histoire. Toutes ces choses que tu ne peux savoir qu’en vivant la vie quotidienne du pays, avec des locaux.
Combien y avait-il de volontaires ?
Au Champal il y a toujours beaucoup des volontaires puisque beaucoup de domaines d’action. Durant tout mon séjour, on a été entre 10 et 15.
Quasi tous les Français ainsi que le Colombien venaient en stage de fin d’études. Les Péruviens avaient intégré l’équipe par le bouche-à-oreille et étaient là depuis un moment. La plupart étaient en tourisme et d’une durée de quatre mois environs. Il y a eu aussi les profs de français qui eux restent 8 mois, le temps de l’année scolaire.
On accueillait également deux Chinois, envoyés par leur gouvernement pour donner cours de chinois et de kung-fu au collège du village. Mais ils ne faisaient pas partie de l’équipe. C’était juste un accord avec la mairie pour les loger le temps de leur séjour.
Comment peut-on découvrir les environs ?
Le Champal est dans une zone magnifique. Le bâtiment en lui-même est entouré de montagnes, je ne me suis jamais lassée des couchers de soleil là-bas. Dans les environs, il y a plein de sites à découvrir qui en plus ne sont pas touristiques. Par exemple, les toboggans naturels de Songos, ou le petit village de Tupicocha dont les murs sont remplis de dessins. C’est un enchaînement de petits villages où un bon nombre de traditions sont à connaître. San Bartolomé par exemple est le village de la Tuna, la figue de barbarie. Il y a également plein de sites archéologiques qui n’ont pas encore été exploités. Ayant eu des archéologues dans l’équipe, on a beaucoup appris. Tout est accessible en combis.
Quelles sont les conditions d’hébergement ?
Tous les volontaires logent dans l’hôtel, dans le même bâtiment que les clients donc. Normalement, on est deux par chambre, non mixte (mis à part les couples bien sûr). Les derniers mois on était trois dans ma chambre, mais parce qu’on voulait être colocs. Sinon, c’est deux. Chaque chambre a sa propre salle de bain avec évier, toilette et douche. Ma dernière chambre était super bien aménagée, on avait construit des meubles en briques et planches de bois. Mis à part ça, il y a une salle de réunion, une cuisine, une grande salle à manger. Un grand jardin qui donne accès au fleuve. Des terrasses de chaque côté de l’immeuble qui couvrent l’entièreté de l’étage. Ah et une salle qu’on appelle la pecera, un bâtiment à part, tout vitré. On s’en servait pour faire du sport ou des soirées.
On a souvent eu des problèmes d’eau, mais malheureusement, ce sont les aléas de la zone où l’on était.
Comment se passent les repas ?
Tous les repas sont inclus, mais ce sont les volontaires qui cuisinent. On cuisine les uns pour les autres en somme. Les chargés de l’hôtel faisaient les courses et ensuite on piochait dedans ce qu’on voulait. Au début c’était toujours les mêmes qui cuisinaient. Or, cuisiner pour 15 prend énormément de temps et on avait donc moins de temps pour nos projets. Après des bonnes gueulantes, on a mis en place un tableau pour essayer de tourner. Et ceux qui font à manger, bien évidemment, ne font pas la vaisselle. Avec les Péruviens c’était souvent du riz, et des pommes de terre, et parfois des pâtes, dans le même repas ! Quand les Français cuisinaient, il faut le dire, c’était plus varié et sain. En général, on était minimum deux en cuisine, sinon c’est très long et pas super fun. J’ai cuisiné avec à peu près tout le monde et en général le midi, le soir j’avais souvent la flemme …
Le midi, on essayait toujours de faire un jus de fruits, et il faut le dire, au Pérou les fruits sont exceptionnels ! Le soir c’était thé, il y avait toujours une boisson et c’était tant mieux puisque l’eau n’est pas potable. J’ai goûté à peu près toutes les spécialités péruviennes en six mois. Quand on avait beaucoup de clients, on faisait appel à une cuisinière du village. Dans l’équipe on était tous dingues de son aji jaune. À chaque fois qu’elle venait elle nous en préparait un énorme pot. Je n’ai jamais mangé autant de carrot cake de ma vie, spécialité de Sarah, Franco-Australienne. Il y avait aussi Naima, végétarienne et d’origine marocaine, qui adorait utiliser des épices et qui faisait un curry à tomber. Pour les repas on a beaucoup improvisé, avec les fonds de frigo. Et quand Yves était là, c’était la fête. Il faisait toujours des super bons plats. On a aussi fait pas mal de tentatives de gâteaux, malgré le four capricieux. Le matin, chacun se faisait ce qu’il voulait. On avait toujours du beurre, de la confiture, des œufs, des avocats. Le premier levé devait aller chercher les pains payés d’avance et préparer une énorme casserole de café et de l’eau chaude pour le thé.
Y a-t-il internet ?
Il y a internet, mais pas partout. Sur le toit, ça ne passe pas par exemple. La box se trouve dans la salle de réunion, en plein milieu du bâtiment. Il y a un ordinateur fixe et une imprimante à disposition dans la salle de réunion. Internet n’est pas très puissant, mais suffisant. Assez souvent, on devait relancer la box, elle était beaucoup trop capricieuse.
Qu’as-tu pensé de ton volontariat ?
Le point fort de cette expérience
Le Champal c’est ma maison péruvienne. Et pendant six mois, j’ai vécu en famille. J’y ai noué des liens très forts et vécu des millions de bons moments. À mon retour à Lima après six mois de voyage, j’y suis retourné et j’ai vraiment eu le sentiment de revenir chez moi, même si la plupart de ma génération de volontaires n’était plus là.
J’ai énormément appris sur moi, j’ai grandi, grâce aux gens avec lesquels j’ai vécu. Et j’y ai créé des amitiés qui encore aujourd’hui perdurent. En somme, le point fort de mon volontariat au Champal, c’est l’humain, définitivement et de très loin.
Le point faible de cette expérience
L’absence de hiérarchie, qui est un concept très intéressant, a amené pas mal de problèmes. On manquait d’organisation et de communication. Il y avait aussi le fait qu’on devait composer avec quelques personnes avec beaucoup d’ego et ça a amené beaucoup d’engueulades.
En y retournant récemment, j’ai constaté de l’évolution dans l’organisation, ce qui clairement été nécessaire.
Qu’est-ce que tu retiens ?
Beaucoup de belles rencontres et de fous rires, beaucoup de moments forts en émotions. Un manque d’organisation et de communication. Ce que je changerais, sans surprise c’est l’organisation. Plus d’équité dans les tâches comme la cuisine par exemple. J’oublie volontiers cette volontaire qui a dû faire la cuisine maximum cinq fois en quatre mois où j’ai vécu avec elle.
À toi futur volontaire, si mon récit t’a donné envie de rejoindre la « familia de los champalinos », attends-toi à débarquer dans la vie à la péruvienne. Prends sur toi quand les choses ne vont pas assez vite, ne sois pas étonné d’avoir des coupures d’eau chaude (ou d’eau tout court). Surtout, vas-y en ayant envie d’intégrer une équipe, les solitaires ont tendance à ne pas trop se sentir à leur place. Sois prêt aussi à cohabiter avec des gens très différents, là-bas tous les profils cohabitent. Ton expérience c’est ce que toi tu en fais. Je voulais vivre une expérience humaine et interculturelle avant tout, c’est ce que j’ai eu parce que j’étais ouverte à ce que les gens pouvaient m’apporter de nouveau et de différent.
Si tu y vas pour un projet bien précis, je pense notamment aux stages, n’hésite pas à harceler tes collaborateurs. Là-bas, et au Pérou en général, rien ne presse, ce qui peut être très frustrant pour quelqu’un qui a l’habitude de l’organisation française.
Contact
Si vous souhaitez contacter l’entreprise sociale El Champal, rendez-vous sur leur page Facebook ou bien par mail à informes@elchampal.com.
Un énorme merci à Elodie pour cette interview, nous espérons que d’autres voyageurs vont se laisser tenter par un volontariat impromptu.
Retrouvez les aventures de Elodie sur compte Instagram où elle partage ses aventures sud américaines et bientôt, les paysages de la Nouvelle-Zélande.
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