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Bariloche et la route des 7 lacs, il paraît que ça ressemble à la Suisse. On ne pourra pas vous dire parce que nous, nous n’y sommes jamais vraiment allés. Dans cet article, nous vous parlerons de quelques une des nombreuses possibilités qu’offre Bariloche au printemps et en été. Des randonnées à la dégustation de glace, nous avons adoré cette ville où les bus locaux nous laissent la possibilité de faire le plein d’activités !
Concernant la route des 7 lacs, on a des tonnes de choses à vous raconter à ce sujet. Notre prochain article sera justement dédié à cette fameuse Route des 7 lacs, avec ses points de vue, ses activités et ses villes traversées : Villa La Angustura et San Martin de los Andes.
Bariloche au cœur du parc National Nahuel Huapi
San Carlos de Bariloche, plus communément appelé Bariloche se trouve dans le parc National Nahuel Huapi (le premier parc national crée en Argentine !) au bord du lac du même nom. La ville borde le côté sud du lac Nahuel Huapi, on profite alors d’une chouette vue sur cet immense lac et la cordillère des Andes. Une petite ville Argentine habitée par plus de 100 000 habitants ainsi que les touristes qui sont chaque année plus nombreux en haute saison. Bariloche, située à seulement 764m d’altitude est une station de ski en plein hiver alors qu’en été, elle accueille les randonneurs et des centaines d’étudiants chaque jour. En effet, beaucoup d’étudiants de tous les horizons du pays viennent pour y fêter l’obtention de leur diplôme. Ils sont alors nombreux à venir en groupe d’une vingtaine/trentaine de personnes avec leurs professeurs pour profiter des bars/discothèques/activités de la ville.
Nous sommes restés presque deux semaines au total à Bariloche. Pendant une semaine et demie avec un temps très capricieux, nous étions en période de reconnaissance avant que mes parents arrivent. Nous avons pu y découvrir le trek menant au refuge Frey, le parc Llao LLao, le lago Gutierrez et la cascada de los Duendes. Malheureusement, nous n’avons pas réalisé d’autres randonnées dans le secteur puisque beaucoup des sentiers étaient fermés. J’en parle en bas de l’article, dans notre section « conseils pratiques », catégorie visite. Ensuite, nous sommes revenus quelques jours plus tard, passer deux jours à Bariloche en famille cette fois. Nous nous sommes promenés ensemble le premier jour au parc Llao Llao. Puis, le second jour, nous nous sommes rendus au Cerro Campanario, à la Colonie Suisse (Colonia Suiza) et enfin au lago Gutierrez. On parle de tout ça plus en détail un peu plus bas dans l’article.
Bière et chocolats : comment résister ?
Bariloche est connu dans tout le pays pour la confection de chocolat, nous avons pu tester l’une des fameuses chocolateries « Rapa Nui ». Ce sont des chocolats qui à notre goût sont un peu plus gras que ce dont on a l’habitude de retrouver en France. Il y en un qu’on affectionne, c’est le « marroc ». Sous la forme d’un carré, il est composé d’une fine couche de chocolat, puis d’une bonne couche de crème de cacahuète et on retrouve la même épaisseur avec une couche de chocolat au lait. C’est assez fondant en bouche, la cacahuète ressort bien…. Bref, on adore ! Bien sûr, on aimerait vous montrer une photographie, mais on les a mangés tellement vite qu’on a oublié…
Il y a aussi les mil hojas (mille feuilles), une accumulation de plusieurs tranches de chocolat (chocolat au lait, chocolat noir, chocolat blanc ou encore croquant avec des amendes) et entre chaque tranche il y a du dulce de leche. On a également goûté le chocolat saveur cheesecake, la première couche est de chocolat noir, puis une couche de crème de mascarpone, une autre de cerise et enfin une autre couche de chocolat noir. Il y en a plein d’autres… vous êtes en train de saliver ? 😉
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Chez le même fabricant de chocolat, on peut manger de superbes glaces ! Mention spéciale aux saveurs chocolatées, le « Marroc », et le « Gianduja » pour Timothée. Pour moi, saveur « Almendras » (amendes) et « Tramontaña » (glace à la crème avec dulce de leche et parfois avec des pépites de chocolat)
« Ça, c’est une glace deux boules ! » On peut y voir ma joie.
Passons à la boisson maintenant. « ¡ Una cerveza negra, por favor ! ». À Bariloche, on peut trouver une vingtaine de brasseries artisanales (d’ailleurs il existe un pass pour visiter les brasseries et déguster les bières) produisant de la bière de toutes les couleurs : la blanche, la brune, la blonde, la rousse, l’ambrée. Plusieurs bars proposent une variété impressionnante de bière. Nous avons choisi de tester les bières du bar Manoush sous les conseils de notre hôte Couchsurfing. On s’en sort pour 25€ pour 3 avec 5 bières (dont 3 pintes en happy Hour et 2 de 25cl) et un petit plat de frites bien sympa. On arrête de vous parler de nos récompenses de randonnées et on vous donne un aperçu des activités que nous avons pu réaliser à Bariloche.
Le parc Llao Llao, un circuit très agréable
Depuis le centre de Bariloche, on passe une bonne demi-heure dans le bus 20. On décide de descendre au niveau de l’intersection avant que celui-ci rejoigne l’immense hôtel sur la colline et ses terrains de golf. Ensuite, il faudra suivre la route, une bonne dizaine de minutes pour atteindre l’entrée du parc.
Le parc Llao Llao (se prononçant Chao Chao à la mode argentine) offre plusieurs sentiers permettant de passer toute la journée dans le parc. En combinant la plupart des sentiers, on peut y faire une boucle. On choisit cette option. On commence par le sentier Tacul, d’une distance de 3 km. On traverse un bosquet et nous découvrons nos premières « barbes du vieux ». Ce sont des plantes parasites qui s’accrochent sur les arbres. Ça donne un air de forêt de film fantasy type Seigneur des anneaux ahah. On avance peu à peu, nous profitons de la fin du printemps pour y admirer la végétation en fleur. Nous adorons les couleurs des fleurs orangées du Calafate. Le calafate n’est pas seulement une ville, c’est un arbuste plein d’épines produisant des petits fruits. Sa récolte est de ce fait, pas vraiment évidente… On a testé pendant notre volontariat dans une estancia en Patagonie. Les fruits ressemblent à des myrtilles, et sa confiture est très appréciée par les Argentins. Il paraît que c’est aussi l’une des plus chères. Quand on a vu l’état de nos mains après la récolte, on a compris pourquoi.
Le sentier Tacul, nous laisse la possibilité de faire un crochet pour admirer la vue sur le lac Nahuel Huapi. On emprunte le chemin du Cerro Llao Llao, ça monte et peu à peu on aperçoit une vue bien sympa. On arrive en haut, c’est superbe ! La première fois que nous nous y sommes rendus, il n’y avait pas de vent, mais un temps de grisaille. La seconde fois, un ciel bleu d’enfer avec une légère brise. On vous laisse admirer la différence sur les photos suivantes.
On rebrousse chemin, et nous marchons jusqu’à Villa Tacul. Nous déjeunons sur l’une des plages tranquilles du coin. On reprend un autre sentier nommé « Sendero puente romano» pour arriver jusqu’au Mirador Tacul, on profite une dernière fois de voir les montagnes depuis ce côté du parc. On s’enfonce dans la forêt aux arbres gigantesques. En haut, ça souffle plus fort, ces géants se mettent à grincer et s’entre choquent entre eux. Sur le trajet, on voit plein d’arbres morts où on imagine parfois, des figures humaines. On poursuit sur le sentier « Lago escondido ».
La première fois, nous avons marché jusqu’au Lago escondido. C’est sympa, mais selon nous, ce n’était pas plus extraordinaire que les autres lacs. Le sentier mène par la suite à la Bahia de los troncos. Nous ne sommes pas allés jusque-là.
On revient sur nos pas et nous arrivons sur la route pour faire la liaison jusqu’au sentier « Sendero Arrayanes ». On fait ensuite une pause au Mirador del Moreno, où l’on découvre la partie ouest du lac Perito Moreno (rien à voir avec le glacier Perito Moreno). Au bord de la petite plage, l’eau y est presque turquoise et les montagnes sont imposantes.
Le sendero Arrayanes porte le nom d’un arbre « Arrayàn ». Sa caractéristique principale : une écorce lisse de couleur cannelle avec des taches blanches. Ses branches sont torsadées et son tronc donne la sensation qu’il est beaucoup plus froid que l’air ambiant. C’est tout simplement sublime ! On emprunte les passerelles en cours de construction quelques minutes pour pénétrer dans le petit bosquet des Arrayanes.
Bref, que le temps soit à la grisaille ou qu’il y ait du soleil, nous avons adoré nous balader dans ce parc. Le parcours que nous avons réalisé mesure environ une douzaine de kilomètres sur des sentiers relativement plats (excepté la courte montée du Cerro Llao llao). L’ensemble des sentiers est très bien balisé et était, lors de notre venue, bien entretenu. Les cartels indiquent les distances, les temps estimés et les différents points d’intérêts. C’est parfait, si on a besoin d’ajuster notre parcours au cours de la journée. D’ailleurs, nous avons trouvé que les temps indiqués étaient plutôt justes.
Le Cerro Campanario et sa vue impressionnante
Nous prenons le bus n° 20 (aussi possible via le bus n°22) sur l’avenue principale de la ville. Nous nous laissons conduire pendant une vingtaine de minutes, le paysage défilant sous nos yeux. Le bus se remplit très rapidement, apparemment en été, les bus sont tellement pleins à craquer qu’ils ne marquent parfois pas l’arrêt pour prendre d’autres passagers. Nous arrivons au km 17 de la route, le gentil chauffeur crie « Cerro Campanario ».
Le mont Campanario permet d’obtenir une vue à 360° sur les lacs environnants. Le tout sans faire trop d’efforts. Il y a deux options pour atteindre le sommet : la première option est de payer pour utiliser les télésièges et la seconde est de marcher via un sentier (accès gratuit). Les télésièges sont ouverts tous les jours de 9h à 17h30, en deux minutes on se retrouve au sommet. Elle n’est pas belle la vie ? Bon, par contre, c’est sans compter la file d’attente se trouvant à l’entrée des caisses des télésièges. Les cars de touristes arrivent rapidement dans la matinée. Dommage, nous sommes arrivés juste après eux. Le tarif des télésièges du Cerro Companario est de 180 pesos par personne, il comprend la montée et la descente du mont. Entre le télésiège ou la marche, on vous laisse deviner quelle option on a choisie 🙂 On laisse les parents faire la queue pendant que nous, on débute le sentier.
En une vingtaine de minutes, on arrive au sommet. Ça grimpe pas mal, car le sentier est assez direct. On attend ensuite une dizaine de minutes que les parents arrivent… il y avait du monde. Le Cerro Campanario est un incontournable de Bariloche et il est très accessible grâce aux télésièges, du coup, il est aussi très convoité. On profite des points de vue sur les innombrables lacs et on se la coule douce avec un petit café à la petite cafétéria panoramique. Les parents reprennent le télésiège et on redescend toujours via le sentier, cette fois, vu l’inclinaison, ça nous prendra seulement 10 minutes.
La colonie suisse et son Curanto
Après le Cerro Campanario, on décide de se rendre à la « La colonia Suiza » et son marché (seulement le dimanche et le mercredi à partir de 11 heures) pour déjeuner. On marche plusieurs minutes (300 mètres) depuis le parking du Cerro Campanario, le long de la route jusqu’au rond-point. Ensuite, une route mène sur le parc Llao Llao, l’autre vers la colonie suisse, soit la partie supérieure de Bariloche. On traverse la route et nous patientons quelques minutes pour prendre le bus 10 (le prochain était 1 heure plus tard, voir en bas de l’article la fiche des horaires). Dans le bus bondé règne une ambiance de colonie. Un groupe d’une trentaine d’étudiants, des dizaines de touristes, un brouahah se forme avec en fond les sonorités des musiques traditionnelles des Andes.
En arrivant, à la Colonia Suiza, on s’est vite demandé si c’était une bonne idée de venir ici… En effet la Colonia Suiza, c’est un petit village touristique avec un peu des airs de Disneyland. Il y a des stands d’artisanats où l’on retrouve des bijoux, des éléments de décoration, des kits d’asado (si vous ne savez pas ce que c’est, on a écrit un article sur l’asado) … et des commerçants vendant leurs spécialités culinaires. Il y en a pour tous les goûts, des bières artisanales, des truites cuites au disque, d’énormes gâteaux, des pizzas…On a faim, les odeurs nous attisent. Finalement, on décide de commander quelque chose et nous déjeunons sur l’une des tables de pique-nique mises à disposition. Il y a tout de même une bonne ambiance, un musicien joue de la guitare et reprend de célèbres titres. Les Argentins présents quant à eux chantonnent (ou crient !!!) avec le musicien.
Ce qui nous a bien plu à la Colonia Suiza, et ce pour quoi nous sommes venus, c’est de découvrir le plat « Curanto ». Malheureusement, nous n’avons pas testé, car nous étions arrivés à la fin d’un service et il n’en restait plus. Il fallait donc patienter de nouveau la prochaine fournée. Néanmoins, on vous en dit un peu plus sur cette spécialité qui en fait n’est pas Argentine…
Un monsieur du stand, bien sympathique, nous raconte l’histoire et la préparation de ce plat. Il nous explique qu’il s’agit d’un plat d’origine polynésienne, arrivé par la suite, à l’île de Rapa Nui plus connue sous le nom « l’île de Pâques » (vous pouvez d’ailleurs retrouver notre article ici sur l’île de pâques). Un Chilien a ensuite partagé sa découverte avec ses compatriotes. Du Chili, la recette a traversé la cordillère des Andes pour arriver en Argentine. Bon, au final, au cours de notre voyage nous aurons entendu plusieurs versions de l’histoire de ce plat. Peut-être vient-il de l’île de Chiloé situé au Chili.
Le Curanto est un plat qui a la particularité de se cuire sous terre. Ce terme d’origine Mapuche (communauté indigène) « curantu » signifie « piedra al sol » (pierre au soleil) exprime plus largement « piedras calientes » soit «pierres chaudes ». La première étape consiste à réaliser un trou d’environ quinze centimètres de profondeur. Le diamètre du trou varie selon la quantité de nourriture à cuire. Ensuite, il faut chauffer le sol à l’aide d’un feu entouré de pierres rondes que l’on retrouve au bord de la plupart des lacs de la région. Ensuite, lorsqu’ils obtiennent la température voulue (autour de 310°C sur les pierres), ils y déposent du maqui ou de la nalca (la nalca c’est l’énorme plante qui ressemble vaguement à a rhubarbe et que l’on retrouve beaucoup sur la Carretera Austral au Chili, impossible de la louper).
L’étape suivante est de mettre les morceaux de viande, de volaille et des légumes. A la Colonia Suissa, ils y déposent le plus souvent des carottes, des courges, des pommes de terre et… du fromage crémeux. Quant à la viande, on retrouve de la viande de vache, de l’agneau, du poulet, et des saucisses de porc. Il recouvre le tout grâce à une toile de jute (la même toile que l’on utilisait communément pour mettre les pommes de terre) puis de la terre. La température dans l’enceinte de l’habitat est autour de 175°C.
Pour déguster ce plat, il y a différentes formules. Une méga barquette pour 3 à 4 personnes revient à 400 pesos argentins (soit 25€ en novembre 2016). Pour deux personnes, la barquette est à 280 pesos argentins (soit 18€). Ils peuvent s’accommoder à nos goûts, dans la mesure du possible, si on ne souhaite pas telle ou telle viande, mais plutôt une autre.
On repart avec le bus de la ligne 10, on s’arrêtera ensuite en cours de route pour prendre le bus 50 qui nous mènera jusqu’au Lago Gutierrez et à la Cascada de los Duendes.
Farniente au Lago Gutierrez
Le bus s’arrête juste en face du lac, mais une petite marche peut se faire sur l’un des côtés afin d’accéder à différentes petites plages au soleil ou ombragées. À la fin de la piste, on atteint l’un des points d’accueil du parc Nahuel Huapi.
Il y a la possibilité, par exemple, de se rendre jusqu’à la cascada de los Duendes. Ce jour-là, le sentier était fermé. Mais avec Tim, nous y étions seulement quelques jours avant. Il s’agit d’un sentier de 400 m, on prend notre temps, car il y a des cartels qui nous renseignent (en espagnol uniquement) sur la faune et la flore du parc. Au bout d’une demi-heure, on arrive à la petite cascada de los Duendes. Depuis l’accueil, il y a plusieurs départs de petites balades. Il y a un sentier menant à un point de vue du lac Gutierrez (1 km avec 100m de dénivelé) ou un autre prolongeant la piste le long du lac permettant d’accéder à une plage (5 km avec un dénivelé de 150m). Le tout étant très bien signalisé par des cartels et panneaux d’indications.
Montez avec nous au refuge Frey
On avait bien envie de faire une boucle des refuges ou tout du moins tester plusieurs trekkings de la zone. Cependant, ils étaient tous fermés, excepté le refuge Frey qui est ouvert toute l’année. La neige ne permettait pas l’utilisation des sentiers. Néanmoins, on vous parle des autres options possibles dans nos conseils pratiques, catégorie randonnée.
On s’enregistre la veille auprès de la maison des gardes-parcs. Un des gardes-parc bien sympa nous informe de l’état du sentier et des différentes étapes. Il nous dit que c’est plus facile de commencer du côté du Cerro Catedral. En effet, soit on peut débuter la randonnée à partir du lac Gutierrez soit par le Cerro Catedral. On décide de commencer la randonnée du côté du Cerro Catedral 😉 L’aller dure entre 4 et 6 heures (selon votre rythme) pour réaliser 10km selon les brochures et les dires du garde-parc, on peut ainsi faire l’aller et le retour dans la journée. Nous, on décide de passer la nuit là-bas, avec notre tente. C’est parti !
On prend le bus depuis le centre, le trajet dure une quarantaine de minutes. On marche quelques minutes pour atteindre le début du trekking. Le sentier est plutôt plat et devient peu à peu du faux plat, pendant un peu moins de deux heures. La seule difficulté sur ce trajet est de traverser certains cours d’eau qui traversent le chemin. Quelques pierres par-ci, par-là, sinon c’est le pied dans l’eau jusqu’aux chevilles. Ça met à l’épreuve notre équilibre avec nos sacs à dos. On traverse comme on peut à l’aide des troncs d’arbres et des rochers.
On continue à longer la montagne, on obtient une chouette vue du lac Gutierrez. Nous voyons toute la zone de la forêt qui a été brûlée, quel dommage…
Bref, on arrive à la bifurcation où l’on retrouve d’un côté le chemin pour se rendre au lac Gutierrez et de l’autre côté, le sentier continue jusqu’au refuge Frey.
Ensuite, on longe la rivière et nous nous enfonçons davantage dans la forêt. Le sentier commence à monter tranquillement, et l’heure du déjeuner nous appelle. Ça tombe bien, on arrive au refuge de pierre. Il y a une aire de pique-nique, et plusieurs espaces pour planter sa tente. Au menu : quiche lorraine, biscottes et alfajores. De jolis petits oiseaux (Cometocino Patagonico) s’invitent à notre table. Il y a aussi moyen de s’abriter dans le refuge, mais lorsque nous y sommes passés, ça ressemblait plus à un squat crado qu’à un refuge …
On reprend la route, le sentier devient un peu plus difficile. Le garde-parc nous avait prévenus que la dernière heure est la partie la plus inclinée. Le plus dur est de progresser avec la boue due à la fonte de la neige. On mettra un peu plus d’une heure pour arriver jusqu’au refuge. On profite, les montagnes sont chouettes. Enfin, avant le refuge, on marchera une cinquantaine de mètres dans la neige et on passera sur un cours d’eau. Ouf ! Il faut avouer que la traversée de la rivière sur la neige alors qu’elle fond, on avait moyennement confiance.
Nous arrivons au refuge, nous découvrons ces superbes montagnes et sa lagune encore gelée ! Finalement, à l’aller nous aurons mis 4h15 pour nous rendre jusqu’au refuge (comprenant 50 min de pause). Fidèle à nous même, on avait prévu : chocolats de chez Rapa Nui et des Don Satur (biscuits argentins accompagnant très bien le maté). Nous profitons de la vue, il y a un soleil superbe et même pas un brin de vent !
Sur place, il y a des sentiers permettant de se rendre de l’autre côté de la montagne…seulement, la neige les rend impraticables et invisibles. Néanmoins, les plus équipées (chaussures avec crampons et affaires imperméables entre autres) et avertis peuvent tenter d’explorer les environs. On passe donc notre tour. Nous décidons de profiter de la lumière du jour pour installer notre tente. Il y a au moins une quinzaine d’emplacements, entourés de pierres permettant de protéger la tente du vent. Ils se trouvent à une dizaine de mètres du refuge. Quelle vue splendide !
Bref, vous l’aurez compris à Bariloche il y a des tonnes de choses à faire ! Que vous soyez plutôt randonnée, détente, ou balade. Du coup, on vous conseille de prévoir plusieurs jours sur place (3-4 minimum) pour pouvoir profiter au moins de quelques-unes des promenades.
Un super guide qui me fut bien utile. Énorme merci à vous pour la qualité de vos publications 🙂
Merci pour ces infos!!
Bonjour Lucie,
Mercii, nous sommes toujours ravis d’apprendre que toutes ces informations sont utiles pour les lecteurs du blog ! Très bon voyage en Argentine ! A bientôt !